samedi 29 décembre 2012

Révélation

La vie nous réserve parfois des révélations très inattendues. Souvent de par surcroît, c'est dans les plus sombres moments que les plus positives en ressortent. Très plate comme discours, mais vrai.

Les derniers jours ont été très éprouvants dans ma maison. L'accumulation de fatigue mêlée à la désorganisation de la routine et par-dessus tout ça... la maladie. Bénigne oui, mais lorsqu'on est soi-même malade, s'occuper des siens - malades - devient un énorme fardeau. Les vacances si attendues se sont transformées en survie.

Mon garçon n'a fait que pleurer dans les quatre derniers jours, les quatre heures sur vingt-quatre qu'il ne dormait pas. La pression était lourde. Puis dans mon désespoir hier, c'est ma fille qui est tombée sur un dvd d'une douzaine de minutes que les éducatrices de mon fils m'ont remis avant Noël. Un montage-photo-musique de mon bébé-minou, dans toute l'évolution par laquelle il est passé depuis sont entrée en CPE. Elle voulait le visionner et en a fait la demande à son père, de toute façon moi je lui aurait dit d'aller jouer avec ses jouets, j'avais bien autre chose à faire, incluant survivre moi-même à mon mal. Mon chum a la patience d'un ange, alors il le lui a mit.

Le vidéo ne faisait que commencer quand l'envie était trop forte pour moi de regarder. Instantanément je me suis mise à pleurer comme une enfant, sans pouvoir m'arrêter. Ma fille voyant mes pleurs est venue s'asseoir sur moi comme pour me consoler, inquiète. Je l'ai serrée très fort, je l'aime tant. On a regardé le vidéo en boucle au moins cinq fois. J'ai pleuré toute la pression des derniers jours, toutes les larmes qui avaient d'accessibles dans mon corps à ce moment-là. Mon petit garçon, tout souriant, tout beau, qui avait tant évolué dans les derniers mois, qui était si parfait quand sa santé va bien. Le vidéo m'a rappelé tout l'amour que j'avais pour lui et surtout pourquoi je devais faire face aux moments plus douloureux d'être une maman.

Ce fut une réelle révélation pour moi. Je suis une femme, une fille, une blonde, un membre de la société, mais avant tout je suis une mère. Et être mère c'est parfois difficile. Mais être mère, c'est aussi la plus valorisante raison d'être en vie.

La vie nous fait des révélations importantes dans de bizarres situations de la vie, il faut être en mesure de les capter.... !

lundi 17 décembre 2012

Blanc ou noir

Je suis du type blanc ou noir. Ça me blesse, ça m'aide. Ça me donne, ça me prend. Ça me plaît, ça m'emmerde. Même ce qui en découle comme conséquences est très opposé. Je ne m'en sortirai pas.

On dit que la vie devrait être grise, que le bonheur y est plus atteignable. J'en suis incapable. Avec moi c'est comme ça. On ne peut être aimé par tout le monde, comme on n'aime pas tout le monde, il faut l'accepter. L'amour est si subtil, irrationnel, incompréhensible. L'amour se ressent, il est là où il n'y est pas. Parfois l'amour ne survit pas à ce clivage.

J'ai du mal avec les relations interpersonnelles, même si souvent on ne me crois pas. J'ai du mal à être spontanée lorsque des choses importantes sont en jeu. Je suis une grande timide, malgré mes airs candides. J'aime les gens et je ne les aime pas. Je trie très facilement. Trop facilement. J'ai peur d'être blessée. J'ai du mal avec l'amour.

Je suis blanc ou noir. Et c'est tout.

mardi 11 décembre 2012

Blood in my eyes

I don't believe in the secrets you keep
But I do wanna know
How do you sleep at night

And I'm over you, congratulations
Thank you for all the pain
Cause it made it be so much more fun

There's nothing to say now
The feelings are already dead
And I don't believe theres a way now
All that is said has been said
I'm waiting for another day, another way
I don't believe that you can make all the pain go away
So I'll leave it all behind, but I'm leaving with blood in my eyes

Seen through the lines, while believing the lies
For too long a time
And I still don't know how I did

And now war's declared, drawing the battle lines
And I can't see straight anymore
With all of this blood in my eyes

There's nothing to say now
The feelings are already dead
And I don't believe theres a way now
All that is said has been said
I'm waiting for another day, another way
I don't believe that you can make all the pain go away
So I'll leave it all behind, but I'm leaving with blood in my eyes

- SUM 41

L'homme

Les yeux d'un homme
Parlent comme personne
Il faut seulement savoir les regarder
Ils ne savent pas toujours ce qu'ils nous donnent
Ils sont curieux il faut se l'avouer

Dans les couleurs de l'arc-en-ciel
Il n'y aura plus jamais la bonne
Si tout au fond de leurs prunelles
C'est toi seule, c'est toi seule qui rayonne

Les mains d'un homme
Et tout ce qu'elles façonnent
Se fermeront au nom de l'amitié
Ces mains qui donnent
Qui jamais n'abandonnent
Si doux que c'est difficile à oublier

Elles vous construiront des merveilles
Elles vous montreront les étoiles
Mais si on leur fait trop de reproches
Elles iront se cacher dans leurs poches

Les mots d'un homme
Quand ils résonnent
Oh jurent de ne dire que la vérité
Les mots d'un homme
Tu sais quand ils fredonnent
Sont si bien soigneusement sélectionnés

Il te dira que tu es belle
Quand il voudra que tu pardonnes
Mais prêt à te donner le ciel
Certainement il sait que tu es la bonne

Le coeur d'un homme
Quand il se donne
Est si précieux, timide et réservé
Mais il est grand
Et très bien caché
Pour qu'on ne puisse jamais le lui voler

Que dans ses yeux qui font rêver
Que dans cette main qui se donne
Non plus rien ne sert de parler
Quand tu es simplement si bien à ses côtés
Oh ce n'est pourtant pas si compliqué

- Annie Villeneuve

mercredi 28 novembre 2012

Libération et castration

La société a castrée nos hommes. Le féminisme a castré l'homme. La femme a castrée l'homme. C'est malheureux, mais c'est le prix que la femme doit payer pour s'être libérée. Et vous savez quoi ? Par chance qu'elle s'est libérée, par chance que je sois née dans cette génération où la femme est libre de choisir la vie qu'elle veut. je ne le dirai jamais assez.

Mais nos hommes... ceux qu'on aime tant, ceux pour qui on choisit de vivre, ceux pour qui on déploit des trésors pour leur plaire, ceux qui ne sont pas vraiment conscients à quel point on a besoin d'eux... Ces hommes autrefois chevaliers, forts, dignes, chasseurs, ces hommes qui gagnaient l'amour de leur femme par toutes sortes de moyens, ces hommes... ne sont plus. La femme a voulu la liberté, mais a castrée l'homme par le fait même. Elle doit en payer le prix.

J'aime les hommes. C'est connu, je suis une femme à homme. Depuis l'adolescence que ma mère sait à quel point je n'ai de yeux que pour les hommes... Mais les hommes sont décevants. On les a castrés. Ils ont peur de notre liberté, ils n'osent plus. La femme a voulue une carrière, un salaire, une indépendance, mais s'est privée d'une richesse non-mesurable.

On a castré nos hommes. Et on en paient le prix.

mardi 20 novembre 2012

Génétique et acquis

Je suis le résultat génétique et acquis de la fusion entre mon père et ma mère. Quand je m'arrête pour y penser je m'émerveille tout simplement devant la complexité de l'affaire.

Je suis comme je suis. Certains jours sont lourds en ma compagnie, d'autres, je me plais vraiment à être moi. Je n'aime pas plusieurs traits de ma personne, j'adore certains autres. Mais quand je pense à mes origines, à mon passé, à mon vécu sous la protection de mes parents et à celui qui s'en est suivi, je me dis vraiment que je ne pouvais pas devenir autrement.

Mon père, autoritaire et dictateur jusqu'à un certain point, ingénieux, intelligent, entêté, marginal, aimant travailler. Toujours à la recherche de ce qui est bon pour sa santé et de ce qui pourrait lui faire gagner de l'argent.

Ma mère, douce, sensible, à l'écoute, sociable, ayant un sens de l'humour subtil, généreuse, aimante, aimable. Insécure aussi.

On ne peut pas plaire à tout le monde, tout comme la chimie n'opère pas entre tous les types de caractères, de vécus, de personnalités. Je sais que certaines personnes n'aiment vraiment pas ce que je suis. Mais je sais aussi que d'autres m'aiment profondément, au-delà des imperfections, au-delà de l'excentricité. Au-delà des apparences.

Je suis le produit entre mon père et ma mère. Un produit imparfait mais que bien qu'il soit controversé dans ma tête, souvent me passionne.

«When I look in the miror, I don't hate what I see» - Bon Jovi

mercredi 14 novembre 2012

L'amour absolu

L'amour.... n'est-ce pas la principale raison pour laquelle nous choisissons de nous reproduire et de continuer à mener notre combat plutôt que de nous laisser mourir sous le soleil ? Absolument. Les gens ont beau affirmer qu'un tas d'autres choses puissent nous garder en vie, je n'en crois pas un traître mot. Tout revient à l'amour, la base de toutes les autres raisons qu'on puissent s'inventer.

Plusieurs personnes vivent dans des unions de raison. Et c'est très honorable. Ces unions sont souvent très équilibrées, saines, heureuses. Elles sont souvent la suite logique d'une relation jadis très passionnée qui a fait place à un bien-être mutuel, à la sécurité, au respect. La relation devient confortable et on s'y plaît. Beaucoup mieux qu'une relation bouillante et sexuellement passionnante entremêlée d'épisodes de déchirements souffrants ! Surtout lorsque des enfants sont issus de cette association.

Pour ma part, l'amour absolu est devenu mon cheval de bataille pour que ma vie soit menée là où je pourrai mourir en paix. Je ne crois en rien d'autre, je n'aspire à rien d'autre. Je ne désire rien d'autre.

Je suis comme je suis. J'aspire à l'amour et rien d'autre. L'amour, le vrai. L'amour sans limite. L'amour au-delà des épreuves, au-delà du temps, au-delà de n'importe quoi. L'amour tendresse, l'amour fidèle.

L'amour absolu.

lundi 12 novembre 2012

Faithfully

Some say it's just the nature of the beast
When you love somebody so passionately
Time has a way of stealing
That raging fire you're feeling
Leaving the ashes laying at your feet

Those fools of little faith will never know
Those higher places two hearts can go
Where time is standing still
And love will burn until
The heaven and the earth have come and gone

This fire inside for you
Is constant as the morning star
And you will be
Forever in my heart
As long as there's a river
Searching for an endless sea
I will always love you - Faithfully

Tonight we'll raise a glass to lovers
Across the ages
We'll hold each other and toast to the day
When history's said and done
And we'll still stand as one
Some things were never meant to fade away

This fire inside for you
Is constant as the morning star
And you will be
Forever in my heart
As long as there's a river
Searching for an endless sea
I will always love you - Faithfully

- Peter Cetera

jeudi 27 septembre 2012

S'assumer

S'assumer. Jamais je n'aurais cru écrire un billet à ce propos un jour. J'ai longtemps eu de la difficulté à m'assumer, à assumer le regard des autres, à assumer ce que les autres pourraient penser de ci et de ça et blabla.

Je pense qu'on doit choisir un jour d'assumer ce que l'on est, quoiqu'on en pense. Ce choix apporte une véritable libération; brise les chaînes de la timidité, des regrets, de la peur, de la honte oui parfois. Faire le choix de s'assumer, c'est décider qu'on n'a rien à foutre des ouïes-dires qui se disent à notre sujet, parce que nous seuls savons qui nous sommes, les raisons de nos gestes, de nos paroles et le pourquoi des choses qui nous animent. Nous seuls connaissons la profondeur de notre âme, nos valeurs, nos envies profondes et nos attentes envers cette seule vie que nous avons ici sur la terre.

Je choisis de m'assumer, d'assumer mes actes, mes dires, mon corps, mon passé, mes envies, mes valeurs, mon côté rebelle. J'assume mon vide intérieur, mon côté sombre, mon côté épanouïe, mes regards, mes erreurs, mes soirées trop arrosées, mes paroles maladroites ou celles qui n'auraient peut-être pas dûes sortir de ma bouche.

Je m'assume, parce que ça me rend libre. Libre de sentiments qui ne m'apportent strictement rien de bon à l'intérieur. Je m'assume, parce que je sais que certaines personnes m'aiment profondément malgré le moins beau côté qu'il y a en moi.

Je suis comme je suis. Je suis différente, mais je m'aime assez pour m'assumer.

jeudi 13 septembre 2012

Les personnes extraordinaires

On se trompe souvent sur les gens. La plupart du temps ça n'a aucun impact sur notre vie, sur nos relations. C'est en acquiérant de l'expérience qu'on devient plus indulgeants vis-à-vis les autres. On a certes droit de rire des gens, de façon simplement amusante, tout comme on se doit de rire de soi-même ! Enfin.

S'il y a une qualité que j'admire chez les gens, c'est l'auto-dérision. Je trouve cette qualité absolument séduisante ! Parce qu'il faut beaucoup de confiance en soi pour avoir de l'auto-dérision. Ces personnes attirent les autres comme les mouches.... pourtant, même si cette qualité attire, ces mêmes personnes qui sont attirés ne savent pas toujours mettre le doigt sur ce par quoi ils le sont. C'est une qualité brillante, subtile, attachante.

Trop de gens s'arrêtent à regarder ce qu'ils voient autant en-dehors, que superficiellement à l'intérieur d'une personne pour choisir à qui elles doivent s'attacher. Ils ratent un monde de trésors. Ils ne savent pas à quel point une personne moyenne peut être quarante fois plus extraordinaire.

On se trompe souvent sur les gens. Je suis heureuse de m'être trompée, je me suis enrichie. Les personnes extraordinaires sont rares, il faut juste être en mesure de les reconnaître.

dimanche 26 août 2012

La fin

Toute bonne chose a une fin.

Et c'est bien comme ça. La fin des études marque le début de notre valeur monétaire sur le marché du travail, la fin de l'enfance marque une certaine délivrance pour nos parents, la fin d'une année qui a pu être terriblement marquante peut s'ouvrir sur un nouvel espoir, la fin des amours passagers qui n'auraient pas durés au-delà du temps peut être libérateur, la fin d'un orage de la vie qui ouvre la porte à de nouvelles avenues est essentielle à la survie.

L'important c'est qu'il y ait une fin. Un affranchissement, une délivrance. L'important c'est de ne pas patauger dans le mal-être, dans l'inconnu, dans l'attente. L'important c'est de passer à autre chose, aller de l'avant. C'est de savoir où on s'enligne, savoir ce que les autres attendent de nous et savoir aussi à quoi s'attendre de soi-même.

Parce qu'un des pires sentiments qu'on puisse vivre c'est bien celui de ne pas savoir, d'être dans un entre-deux, d'être ambivalent. C'est un cruel sentiment.

Je suis faite d'un tissu de défauts, mais je vais au bout de moi-même et de ce que je veux dans la vie, et je n'aurai pas de regrets. Je sais ce que je veux et je sais ce que je vaux, quoiqu'on en pense. Ma vie ne sera jamais un entre-deux, parce qu'un entre-deux c'est invivable.

Toute bonne chose a une fin. Et les âmes-soeurs sont faits pour vivre ensemble.

jeudi 9 août 2012

If I could turn back time

If I could turn back time
If I could find a way
I'd take back those words that hurt you
And you'd stay

I don't know why I did the things I did
I don't know why I said the things I said
Pride's like a knife it can cut deep inside
Words are like weapons they wound sometimes

I didn't really mean to hurt you
I didn't wanna see you go
I know I made you cry, but baby

If I could turn back time
If I could find a way
I'd take back those words that hurt you
And you'd stay

If I could reach the stars
I'd give them all to you
Then you'd love me, love me
Like you used to do
If I could turn back time

My world was shattered I was torn apart
Like someone took a knife and drove it deep in my heart
You walked out that door I swore that I didn't care
But I lost everything darling then and there

Too strong to tell you I was sorry
Too proud to tell you I was wrong
I know that I was blind, and ooh...
If I could turn back time
Ooh baby

I didn't really mean to hurt you
I didn't want to see you go
I know I made you cry
Ooohh

If I could turn back time
If I could find a way
I'd take back those words that hurt you

If I could reach the stars
I'd give them all to you
Then you'd love me, love me
Like you used to do

If I could turn back time
If I could find a way
Then baby, maybe, maybe
You'd stay...

- Cher

mercredi 8 août 2012

Le retour à la vie

Fini le congé de maternité.... moi qui avais si hâte qu'il finisse, maintenant j'ai des regrets. À trois jours depuis mon retour je regrette déjà. J'ai honte. L'humain désire toujours ce qu'il ne possède pas non ? Je le sais maintenant plus que jamais. Je ne suis jamais contente de mon sort. J'aime mon travail mais.... je trouve honteux de mettre des enfants au monde pour qu'on les élève en garderie. parce que c'est eux qui auront la plus grande part de leur développement.

Travailler me fait tout de même du bien. J'aime travailler lorsque je suis passionnée par ce que je fais et surtout lorsqu'on me garde tellement occupée que je n'ai pas de temps pour penser. Penser au nombre d'heures qu'on me réclame qui me sépare de mes enfants, penser à ce qu'aurait été ma vie vis-à-vis toutes sortes de variables, penser à chercher du négatif dans mon existence qui pourtant m'a donné pas mal tout ce que je voulais. Parce que la nature humaine elle est comme ça ; on a beau tout avoir, on veut toujours plus.

Aujourd'hui j'ai tout ce que j'ai toujours voulu... ou presque. Mais je veux encore plus, toujours plus. Suis-je seule à toujours vouloir plus ? Suis-je déséquilibrée ou bien suis-je juste seule à me l'avouer ?

Mes enfants vont me manquer horriblement..... et ça m'attriste, ce soir. Ils sont ma source de bonheur dans la vie, ils sont ma joie de vivre.

Ce soir je regrette, et c'est correct.

jeudi 2 août 2012

Kiss you inside out

I don’t know if you’re ready to go
Where I’m willing to take you girl
I will feel every inch of your skin
And you know I can rock your world
Im gonna be the calm in the storm you’re looking for
I’ll be the shipwreck that takes you down
I don’t mind if you lie in my bed
We can stay here forever now

Turn off the lights
Take off your clothes
Turn on the stereo
Give up the fight
I’m in control
Why don’t you let it go
Yeah, I wanna know you inside out

I’ll spend my life trying to figure out
Just close your eyes and shut your mouth
And let me kiss you inside out
I don’t care if you steal all my air
we can breath in together as one
it’s all right if you’re here every night
waking up with you in the sun
we start with an hour and we find we waste the day
kicking back with the love we found
I don’t mind if you lie in my bed
we can stay here forever now

Turn off the lights
Take off your clothes
Turn on the stereo
Give up the fight
I’m in control
Why don’t you let it go
Yeah, I wanna know you inside out

I’ll spend my life trying to figure out
Just close your eyes and shut your mouth
And let me kiss you inside out
let me love you, let me love you
let me love you babe
I don’t mind if you lie in my bed
We can stay here forever now
Turn off the lights
Take off your clothes
Turn on the stereo

- Hedley

lundi 30 juillet 2012

Far away

This time, This place
Misused, Mistakes
Too long, Too late
Who was I to make you wait
Just one chance
Just one breath
Just in case there's just one left
'Cause you know,
you know, you know

That I love you
I have loved you all along
And I miss you
Been far away for far too long
I keep dreaming you'll be with me
and you'll never go
Stop breathing if
I don't see you anymore

On my knees, I'll ask
Last chance for one last dance
'Cause with you, I'd withstand
All of hell to hold your hand
I'd give it all
I'd give for us
Give anything but I won't give up
'Cause you know,
you know, you know

So far away
Been far away for far too long
So far away
Been far away for far too long
But you know, you know, you know

I wanted
I wanted you to stay
'Cause I needed
I need to hear you say
That I love you
I have loved you all along
And I forgive you
For being away for far too long
So keep breathing
'Cause I'm not leaving you anymore
Believe it
Hold on to me and, never let me go
Keep breathing
'Cause I'm not leaving you anymore
Believe it
Hold on to me and, never let me go
Keep breathing

- Nickelback

mercredi 25 juillet 2012

Formidable petite enfance

Le passage d'un bébé vers la phase de la petite enfance est tout simplement fascinant. J'aime regarder ma fille et me remémorer tout le chemin qu'elle a parcourue pour se rendre là où elle est, soit deux ans et demi. J'ai aimé la voir évoluer au niveau moteur mais ce que je trouve le plus fabuleux et captivant de son développement est sans aucun doute la façon dont elle prend possession du langage.

 Je m'émerveille devant les petites phrases nouvelles qu'elle me dit chaque jour, tous ces petits mots qu'elle capte lorsque nous, adultes, lui parlons, puis qu'elle associe ensemble pour formuler une demande, une constatation. Elle ajoute de plus en plus de déterminants, d'article, d'adjectifs à son vocabulaire..... c'est tout simplement déroutant de la voir s'épanouir au niveau du langage.

Nous sommes des guides, chaque geste, chaque parole est capté par l'enfant qui ne fait qu'assimiler à chaque seconde une multitude d'informations sur le monde et sur les relations interpersonnelles. Sous nos yeux d'adultes, lorsque froidement on regarde un enfant en constatant à quel point il a tout à apprendre, on est porté à dénigrer un peu son intelligence, mais lorsqu'on s'arrête vraiment à observer son évolution et qu'on constate combien au contraire son potentiel à court terme est extrêmement plus élevé que le nôtre, le regard qu'on porte sur eux en est transformé.

Ma fille m'éblouie par son intelligence, son potentiel, ses mots, son développement général. Je la trouve allumée, drôle, attachante, stimulante. J'aime l'entendre chanter, rire de bon coeur, devenir autonome, interagir avec son frère. J'aime voir son côté maternel se développer si tôt et si naturellement envers lui, son attachement se faire de façon si charmante envers lui. Du haut de ses deux ans, ma fille donne un sens à ma vie, à cette vie sur la terre.

La petite enfance a complètement changé le regard que je portais sur le fait qu'une personne puisse être aussi dépendante de moi. Ce court passage de la phase bébé peut paraître longue lorsqu'on la vit, mais elle en vaut définitivement sa peine. J'aime ma fille et je ferais n'importe quoi pour elle, je donnerais ma vie sans aucune hésitation pour elle.

Je voue à ma fille un amour inconditionnel. Vivement la phase de la petite enfance... !

lundi 23 juillet 2012

I want to come over

I know you're home
You left your light on
You know I'm here
The night is thin
I know you're alone
I watched the car leave
Your lover is gone
Let me in

Open your back door
I just need to touch you once more

I want to come over
To hell with the consequence
You told me you loved me
That's all I believe
I want to come over
It's a need I can't explain
To see you again
I want to come over

I know your friend
You told her about me
She filled you with fear
Some kind of sin
How can you turn
Denying the fire
Lover I burn
Let me in

Open your back door
I just need to touch you once more

I want to come over
To hell with the consequence
You told me you loved me
That's all I believe
I want to come over
It's a need I can't explain
To see you again
I want to come over

I know you're confused
I know that you're shaken
You think we'll be lost
Once we begin
I know you're weak
I know that you want me
Lover don't speak
Let me in

- Melissa Etheridge

jeudi 19 juillet 2012

If i had you

If i was blind you could make me see
If i was down you could comfort me
Well i ain't got a lot but what i got is true
There's nothihg that i can't do if i had you

I could walk on water i could dance on air
Go any place go anywhere
Could climb the empire stat and the rockies too
There's nothihg that i can't do if i had you

If i had you for what else could i pray?
If i had you i could make my way
The sun is up the sky is blue
There's nothing that i can't do if i had you

If i had you, for what else could i plead?
If i had you i'd have all i need
The sun is up the sky is blue
There's nothing that i can't do if i had you
There's nothing that i can't do if i had you

- Brian Adams

Have you ever really loved a woman

To really love a woman
To understand her you gotta know her deep inside
Hear every thought see every dream
And give her wings when she wants to fly
Then when you find yourself lyin' helpless in her arms
Ya know ya really love a woman

When you love a woman tell her
That she's really wanted
When you love a woman tell her that she's the one
Cuz she needs somebody to tell her
That it's gonna last forever
So tell me have you ever really
Really really ever loved a woman?

To really love a woman
Let her hold you
Do ya know that she needs to be touched
You've gotta breathe her really taste her
Til you can feel her in your blood
And when you can see your unborn children in her eyes
Ya know ya really love a woman

When you love a woman
Tell her that she's really wanted
When you love a woman tell her that she's the one
Cuz she needs somebody to tell her
That you'll always be together
So tell me have you ever really
Really really ever loved a woman?

You got to give her some faith hold her tight
A little tenderness gotta treat her right
She will be there for you, take good care of you
Ya really gotta love your woman...

- Brian Adams

Your arms feel like home

I think i've walked too close to love
And now i'm falling in
Theres so many things this weary soul can't take
Maybe you just caught me by surprise
The first time that i looked into your eyes

There's a life inside of me
That i can feel again
It's the only thing that takes me
Where i've never been
I don't care if i lost everything that i have known
It don't matter where i lay my head tonight
Your arms feel like home
Feel like home

This life aint the fairy tale we both thought it would be
But i can see your smiling face as it's staring back at me
I know we both see these changes now
I know we both understand somehow

There's a life inside of me
That i can feel again
It's the only thing that takes me
Where i've never been
I don't care if i lost everything that i have known
It don't matter where i lay my head tonight
Your arms feel like home
They feel like home
Hold on, you're home to me


- 3 Doors Down

mardi 17 juillet 2012

Avoir ou non des enfants ?

Je n'ai jamais vraiment été attirée par les enfants. Ce domaine d'études aurait été mon dernier choix pour une carrière auprès d'eux, autant que je ne savais pas comment changer une couche quand j'ai accouchée de mon premier bébé. Je n'ai jamais gardé d'enfants quand j'étais plus jeune, j'aimais mieux tondre des pelouses et travailler chez McDo. Les enfants ça ne faisait que pleurnicher, tomber, baver, morver ; ça ne signifiait rien à mes yeux.

J'ai tout de même toujours su que je voulais en avoir. Je voulais avoir les miens, le sang de mon sang. Je savais que même si je n'étais pas charmée par les enfants des autres, les miens je les aimerais. Encore plus fort que moi-même. J'ai pensé pendant des années que peut-être je pouvais être stérile, puisque malgré le vouloir je ne tombais pas enceinte. Et si j'avais été inféconde, je ne me serais jamais résignée à en adopter un. Pour moi, ce serait un enfant qui porterait mes gènes ou rien.

Je n'étais pas pressée d'en avoir et je suis contente de ne pas les avoir eu dans la vingtaine. Quand je regarde les filles qui les ont aussi jeunes, je me dis qu'elles ratent un peu quelque chose de leur vie. Il faut avoir vécu avant de pouvoir apprécier nos enfants à leur juste valeur. C'est un avis très personnel et je l'assume. On doit avoir vécu pour affronter la perte de liberté qui s'en suit et être heureux quand même. Pour trouver que le bonheur qu'ils apportent vaut la lourdeur de la tâche.

Parce que oui, c'est la plus grande tâche qu'on puisse avoir dans la vie. Beaucoup plus grande que de travailler quarante heures semaine. Et je ne comprends pas que ce côté de la médaille soit aussi tabou dans les conversations des humains, des parents. On n'en parle pas de l'ampleur de la tâche, on ne parle que des moments de bonheur, on passe pour de bien meilleures personnes... Moi j'en parle, pour que d'autres femmes sachent qu'elles ne sont pas seules à vivre des difficultés vis-à-vis leur rôle de mère. J'en parle, parce que j'aurais aimé qu'on m'en parle moi aussi, avant que j'en ais. J'aurais aimé qu'on me dise que tout ça n'est que temporaire et que le vrai bonheur vient quand les enfants acquièrent une certaine autonomie. 

Avoir ou non des enfants ? Définitivement oui. Assumer ouvertement que la première année qui suit l'accouchement est éprouvante, oh mais oui. Je vais oublier ces dures années et aller de l'avant, le pire est maintenant derrière. Je vais reprendre le travail et en être très heureuse. J'aurai investi pour obtenir mon petit bonheur que je pourrai maintenant savourer !

lundi 16 juillet 2012

Satisfied

If you love somebody
You better let it out
Don't hold it back
While you're trying to figure it out
Don't be timid
Don't be afraid to hurt
Run toward the flame
Run toward the fire
Hold on for all your worth
Cause the only real pain a heart can ever know
Is the sorrow of regret
When you don't let your feelings show

So did you say it
Did you mean it
Did you lay it on the line
Did you make it count
Did you look 'em in the eye
Did they feel it
Did you say it in time
Did you say it out loud
'cause if you did hun
Then you lived some
That feeling inside
That's called satisfied

Busy people walking by
Can't help but worry some
With so many things to do
So little love gets done
Empty hearts everywhere
Drowning but dying of thirst
If you want love
It's not that tough
Start by giving it first
It's so easy to give
Baby can't you see
Just close your eyes open your heart
And do what comes naturally


Horses are built to run
The sun is meant to shine above
Flowers are made to bloom
And then there's us
We were born to love

- Jewel

jeudi 12 juillet 2012

Who are you

You're not what I need anymore
Forget those games you're playin'
You're not what I need anymore
I can't hear what you're saying

If you won't listen to me
How can you tell me how I feel?
All along I told you
That I cannot feel the pain

Who are you to tell me
I'm not good enough?
All I've ever wanted was a place
inside of you

Why should I hear what you say any longer?
When you don't even know where I've been
I feel something in me getting stronger
And I won't get kicked around again

If you won't listen to me
How can you tell me how I feel?
All along I told you
That I cannot feel the pain

Who are you to tell me
I'm not good enough?
All I've ever wanted was a place
inside of you

If you won't listen to me
How can you tell me how I feel?
All along I told you
That I cannot feel the pain

Who are you to tell me
I'm not good enough?
All I've ever wanted was a place
inside of you

You're not what I need anymore

- 3 Doors Down

mardi 10 juillet 2012

La chimie amoureuse

La chimie amoureuse est fascinante. Elle se ressent promptement, réciproquement, mettant en branle des réflexes incontrôlables et une vulnérabilité soudaine. On devient comme hypnotisé par nos émotions, on ne contrôle plus nos regards, nos gestes, on est déstabilisé. J'ai souvent vécu cet état d'être. Comme si la personne nous possédait littéralement, comme si le morçeau de casse-tête qu'elle représente entrait juste parfaitement avec celui que l'on représente.

Quand on vit ce genre de situation, rien ne peut nous empêcher d'atteindre notre cible. Cette personne devient la représentation de ce nous avons besoin pour nous sentir entier, vivant. Puis elle devient peu à peu un mal nécessaire. Un mal puisque nous sommes des individus et que l'absence de l'autre est incontournable. La chimie amoureuse qui au départ était si enivrante devient souffrance. Et personne n'y échappe.

La chimie amoureuse bien que souffrante reste tout de même extraordinaire et la raison principale qui nous garde vivant sous le soleil. Bien que souvent décevante, elle nous pousse à continuer le combat de la vie parce qu'elle est douce pour l'âme, enivrante, sécurisante.

Quand une personne rencontre tous les critères nécessaires à l'équilibre d'une vie que l'on veut vivre à deux, quand la chimie d'une personne nous colle à la peau, on ne doit pas démordre de cette personne dans les aléas de la vie. Cette personne devient précieuse comme l'or.

Ne laissez pas partir cette personne.

jeudi 5 juillet 2012

Le besoin de sécurité

Le besoin de sécurité chez la femme est chose connue. Des études démontrent que le premier critère qu'une femme recherche chez un homme est la sécurité financière. Très superficiel me direz-vous, honteux !! C'est ce que j'ai pensé quand j'ai eu vent de l'une de ces études. Le premier critère de recherche de l'homme chez la femme : la beauté. Est-ce moins honteux ? Non. Arrêtons de se leurrer et examinons de plus près les raisons de ce surprenant besoin chez la femme.

L'argent n'est pas le pilote du bonheur certes, mais il est quand même l'un de ses ingrédients essentiels. Premier critère de recherche du parfait partenaire pour se reproduire ? Je trouve ça personnellement très poussé, mais je respecte le choix de ces femmes. Plusieurs d'entre elles ont dû souffrir énormément d'insécurité financière et ce besoin peut devenir une question de survie. Je le comprends. Beaucoup de gens en sont venus au suicide dû à des dettes insurmontables, et d'inombrables conflits et séparations sont probablement dues à cela.

Mais bon pour en venir à mon sujet d'intérêt, oui le premier besoin que les femmes cherchent à  combler par la présence d'un homme c'est la sécurité. Affective, financière, morale, physique, émotionnelle, familliale. Notre monde est insécurisant, ébranlant. Je suis l'une de ces femmes qui a à tout prix besoin d'un homme fort, sous toutes les facettes ci-haut mentionnées. Je suis une grande insécure et cela m'a valu beaucoup d'anxiété et de conflits avec les autres, mais encore plus envers moi-même. J'ai besoin d'un homme qui sera là no matter what, no matter how, au-delà du temps, des lois et des épreuves de la vie. Un homme solide.

L'homme qui sait donner la sécurité à une femme aura son coeur pour la vie.

mercredi 4 juillet 2012

mercredi 27 juin 2012

Wanted you more

I kept waiting on a reason
And a call that never came
No I never, saw it comin'
Somethin' in you
Must have changed

All the words unspoken
Promises broken
I cried for so long
Wasted too much time
Should have seen the signs
Now I know, just what went wrong

I guess I wanted you more
And looking back now I'm sure
I wanted you more
I guess I wanted you more

All the nights we spent just talkin'
Of the things we wanted out of life
Makin' plans and dreams together
I wish I'd seen I was just too blind
My heart was open
Exposed and hoping
For you to lay it on the line
But in the end it seemed
There was no room for me
Still I tried, to change your mind

I guess I wanted you more
And looking back now I'm sure
I wanted you more
I guess I wanted you more

Ohhh, I don't need you
I don't need you anymore

I guess I wanted you more
And looking back now I'm sure
I wanted you more
I guess I wanted you more

I don't need you
I don't need you anymore

- Lady Antebellum

mardi 26 juin 2012

Need you now

Picture perfect memories
Scattered all around the floor
Reaching for the phone cause
I can't fight it anymore

And I wonder if I ever cross your mind
For me it happens all the time

It's a quarter after one
I'm all alone and I need you now
Said I wouldn't call, but I lost all control
And I need you now
And I don't know how I can do without
I just need you now

Another shot of whiskey
Can't stop looking at the door
Wishing you'd come sweeping in the way you did before
And I wonder if I ever cross your mind
For me it happens all the time

It's a quarter after one
I'm a little drunk and I need you now
Said I wouldn't call, but I lost all control
And I need you now
And I don't know how I can do without
I just need you now

Yes I'd rather hurt than feel nothing at all

It's a quarter after one
I'm all alone and I need you now
And I said I wouldn't call
But I'm a little drunk and I need you now
And I don't know how I can do without
I just need you now
I just need you now
Oh baby I need you now

- Lady Antebellum

jeudi 21 juin 2012

L'importance du père

Père manquant, fils manqué. Père manquant, fille manquée.

J'ai eu une bon père, il a fait avec ce qu'il a reçu. Il a toujours été à la recherche du bien dans sa vie : saine alimentation, zéro alcool, exercice, travail acharné, spiritualité. Il nous a apprit beaucoup et nous sommes devenus moi et mes frères des adultes relativement fonctionnels dans la société.

Par contre je réalise que chez-nous, le savoir-faire a toujours été plus valorisé que le savoir-être. En fait, le savoir-être ne nous a jamais vraiment été inculqué. Par ma mère oui un peu plus, mais pas par mon père. Il n'a sûrement pas reçu lui-même cet éducation et n'a pas su remédier à ce manque. J'ai souvent envié des personnes qui avaient des parents dont j'aurais aimé grandir sous leurs ailes. Il y a de ces personnes dont on sait que leur priorité dans leur vie est le bien-être de leurs enfants. Pas le travail. Pas l'argent.

J'ai manqué de mon père, sa priorité a toujours été que l'on ne manque matériellement de rien et il a complètement réussi ce qu'il voulait (!), mais pendant ce temps, il m'a laissé grandir en oubliant de remplir mon réservoir affectif d'enfant. Ce réservoir si important, qu'on transporte partout avec soi une fois devenu adulte. Ce réservoir qui fait qu'on ne cherche pas à combler son vide partout autour par l'amour de l'autre sexe, par l'argent, l'alcool ou par toutes sortes d'autres dépendances. Ce réservoir qui fait qu'on se sent complet, qu'on sait qu'on a une valeur. Ce réservoir qui est tellement essentiel pour atteindre l'équilibre, le bonheur.

Je n'en veux pas à mon père d'avoir manqué, il nous a transmit une tonne de valeurs tellement importantes, des valeurs que je trouve rarement chez les gens qui m'entourent. Des valeurs qui font de moi la personne que je suis.

Je suis une déséquilibrée émotive, je l'assume. Par contre je suis une personne qu'on gagne à connaître et à aimer. Je sais ce qui a une vraie valeur dans ce monde et je sais comment survivre à la vie. Quand j'aime une personne et que je sais que cette personne m'aime aussi, j'aime de tout mon coeur et je ferais n'importe quoi pour elle. N'importe quoi.

C'est une partie de ce que mon père m'a légué.

vendredi 15 juin 2012

Ce corps qu'on aime et qu'on déteste

Le corps. On naît dedans, on ne le choisit pas. On le malmène, on le déteste, on voudrait le changer. La plupart des gens ne sont pas bien dans leur corps, malheureusement on ne peut pas trop le modifier. On peut l'améliorer mais fondamentalement on est prit avec. On doit le nourrir et l'entretenir, on veut l'étourdir, on jalouse ceux qui en on un meilleur que le nôtre. On est rarement satisfaits de notre corps.

Personnellement, j'ai toujours été déchirée entre des visions complètement opposées que je me faisais de moi-même, de mon corps. D'un côté je ne me suis jamais trouvée complètement moche ; j'aime les traits de mon visage, mes cheveux épais, mes dents droites, mes petits pieds et mes petits doigts, j'aime mon air de jeunesse. Quand je me compare à la moyenne de la population, je ne me situe pas en-dessous de cette moyenne à mes yeux. J'ai assez confiance en moi quand je m'adresse à quelqu'un, pour ne pas me dire que cette dite personne puisse se dire en-dedans d'elle à quel point je suis répugnante au lieu d'écouter ce que je lui dis. Je n'ai jamais eu trop de difficultés à plaire aux hommes non plus. Bon.

D'un autre côté, il y a plusieurs choses que je déteste sur mon corps et dont je ne ferai même pas mention ici par pudeur, gêne ou pour les mêmes raisons qui font que je me suis trop longtemps coupée des gens que j'aimais dans ma vie. En vieillissant, j'ai compris que peu de gens sont vraiment satisfaits de leur corps, même les plus belles personnes, et que si on s'arrête de vivre par fixation négative sur son corps, on passe à côté de sa vie. J'ai aimé des personnes qui vivaient mal dans leur corps, et je les ai aimés probablement encore plus pour cette raison. Parce que quand on se trouve moins beaux, on devient une personne plus humble. Parce que quand on se trouve moins beaux, on remet inconsciemment les vraies valeurs aux bonnes places, on apprécie plus les personnes qui nous aiment tels que nous sommes car on sait qu'elles nous aiment pour les bonnes raisons.

J'ai toujours travaillé fort pour bien paraître, sûrement plus fort que bien des gens qui sont comme moi d'une beauté moyenne mais qui obtiennent de meilleurs résultats. Je n'ai pas reçu un bagage génétique très enviable. J'ai douté longtemps même que je pourrais trouver un homme qui m'aimerait au-delà des années, étant plus jeune. Je ne m'aimais pas assez.

Aujourd'hui je m'accepte plus et même, j'arrive à m'assumer et à me trouver jolie certains jours. Mon corps, il est loin d'être parfait mais il est loin d'être le pire.

mercredi 13 juin 2012

Vital sommeil

L'année suivant l'arrivée d'un enfant gobe environ sept cents heures de sommeil à son parent. Jamais je n'avais réalisé à quel point le sommeil était aussi vital dans une vie, ni pourquoi il était utilisé comme moyen de torture par les humains, avant d'avoir mes enfants.

Aujourd'hui je dors environ huit heures par nuit, à mon grand soulagement. Le manque de sommeil a été une véritable torture pour moi dans les dernières années, une torture mentale mais surtout émotionnelle. Puisque je mettais des heures à me rendormir suite aux boires la nuit, mais surtout parce que j'étais incapable de reprendre ces heures de sommeil le jour dûe à mon horloge biologique extrêmement puissante, je me suis transformée à plusieurs reprises en un véritable personnage déraisonnable, en ange déchu.

Le manque de sommeil m'a rendue dépressive, hyperémotive, irritable, triste, insupportable. Cette période qui devait être un total bonheur s'est transformée en un véritable cauchemar. J'ai eu de sombres idées ; j'ai regretté mes enfants, j'ai voulu me séparer, j'ai même souhaité en finir avec la vie même si je savais au plus profond de moi que tout ça ne faisait aucun sens. Puis peu à peu mes enfants se sont mit à dormir plus longtemps la nuit et chaque petit prolongement de nuit était étroitement proportionnel à mon degré de bonheur.

Aujourd'hui je dors et mieux encore j'arrive à faire des siestes le jour, probablement parce que je n'ai pas la pression de me dire que JE DOIS absolument dormir. Et je ne me sens pas du tout coupable de ce délicieux plaisir. Je reprends les centaines d'heures que j'ai manqué dans les derniers temps et qui m'ont rendue si vulnérable. Et c'est toute ma perception de ma vie qui en est aussi modifiée. Je ne vois plus ma vie toute noire comme avant, mais j'aime sincèrement ma vie avec ses imperfections.

Le sommeil est aussi précieux que l'air, l'eau et la nourriture dans ma vie. Aujourd'hui je le sais et je vais toujours me méfier de ce monstre qui me guète chaque jour...

vendredi 8 juin 2012

Au-delà des lois

Le silence est pris entre quatre murs
La douleur danse avec la solitude
On m'a volé ton sourire, on m'a pris ton cœur
Et tout notre avenir repose sous des fleurs
À chaque fois que je revois le Soleil
Dessiner sur les draps le reflet de nos corps
Je me noie, je me perds dans ce passé froissé
À nous chercher encore

Je t'aime bien au-delà des lois
De ce destin qui te retient
Sur un chemin trop loin du mien
Je t'aime encore plus fort que ça
À la vie, à la mort
Ce ne sont que des mots que j'ignore

Je n'ai rien changé de nos habitudes
Je reste dans le noir avec la certitude
De retrouver ce sourire qui calmait mes peurs
Mais tout se déchire, tout n'est que froideur
À chaque fois que se rendort le Soleil
Nos traces sur les draps s'en vont, s'évaporent
Et je sais que je dois oublier cette idée
De chercher ton corps

Je t'aime bien au-delà des lois
De ce destin qui te retient
Sur un chemin trop loin du mien
Je t'aime encore plus fort que ça
À la vie, à la mort
Ce ne sont que des mots que j'ignore

Je ne regarde plus le ciel
Je l'envie d'avoir pris ta main
Et toutes nos promesses d'éternel
Je ne regarde plus la mer
Je ne vis plus qu'entre deux mondes
À l'ombre de ton ombre

Je t'aime bien au-delà des lois
De ce destin qui ne comprend rien
Qui décide du mal et du bien
Je t'aime encore plus fort que ça
À la vie, à la mort
Ce ne sont que des mots que j'ignore

- Marc Dupré

Ma vie après la tempête

J'aime ma vie. Je peux affirmer ces mots sans aucune hésitation depuis peu. Les choses se placent pour moi. Ma vie a frôlée le véritable enfer dans les derniers mois. La venue d'un deuxième bébé fut pénible dans toutes les sphères de ma vie. Mes enfants qui ont été une véritable charge sont devenus de petits êtres devant lesquels je ne cesse de m'émerveiller. La lourde charge est devenue bonheur.

La poursuite du bonheur par les humains peut être une véritable lutte quotidienne, et pour certains comme moi, être un tangible projet de vie. Je n'ai pas le bonheur facile. Mais aujourd'hui en ces instants mêmes, je peux dire que je suis heureuse. J'apprécie les moments privilégiers et de qualité avec mon garçon que m'offre le système d'assurance parental québécois. Je savoure les siestes d'après-midi avec mon chien quand mon fils dort, ironiquement je n'étais pas capable de dormir le jour quand il ne faisait pas ses nuits.... J'aime cuisiner ce que mes enfants mangent, j'ai l'impression de contrôler leur santé en sachant ce qu'il y a dans leur assiette et ainsi leur donner ce qu'il y a de mieux pour eux.... et agrémenté d'un ou deux verres de vin, c'est le bonheur je vous le dis ! J'adore écouter Passe-Partout collée sur ma fille le soir et sentir l'odeur de ses cheveux propres et la chaleur de ses petites mains sur mes jambes, j'aime que ce soit elle qui vienne nous réveiller le matin. J'aime voir mes enfants grandir. Je ne pourrais pas me passer des bons soupers du samedi soir tranquille à la maison quand les enfants sont couchés, ni de la soirée qui s'en suit où mon chum et moi on prend un verre, on sort la guitare et nos discussions profondes d'adultes, ça nous permet de nous retrouver après une longue semaine l'un sans l'autre.

J'apprends à aimer ma vie, qui devient de plus en plus ce que je m'étais imaginé comme étant une belle vie adulte dans ma tête de petite fille. La famille c'est ce qui a de plus important et de plus valorisant dans la vie. La famille et l'amour sont les choses qui ont le plus de valeur et qui méritent le plus qu'on s'investissent sur cette terre bizarre. Ma vie elle n'est pas parfaite, mais je l'apprivoise et je l'aime plus qu'avant.

J'aime ma vie après la tempête.

mercredi 6 juin 2012

La poursuite d'un rêve

Mes -très- proches savent que je suis une extrémiste. Avec moi c'est tout ou rien. Noir ou blanc. Je n'ai pas de demie-mesure dans rien moi. J'aime ou je n'aime pas, je m'investie à fond ou je ne m'investie pas. En amour, dans mon travail, dans ce j'aime en général.

Je caresse le rêve d'un jour posséder ma propre entreprise. J'aime l'idée de travailler pour moi. Je n'ai pas peur du travail et je suis extrêmement productive dans tout ce que je fais. Je suis une fille organisée, travaillante et comme mon père, je suis une gestionnaire dans l'âme. Vous devriez me voir gérer ma maison.... J'ai fais l'erreur de choisir un domaine d'études qui ne convenait pas aux débouchés du marché et c'est un des plus grands regrets que j'ai de ma vie. Mais il est trop tard maintenant et je dois vivre avec mes erreurs du passé. Je ne savais pas.

Un jour je travaillerai pour moi. Et mon rêve le plus cher est d'en faire une entreprise familiale. Je suis en attente d'une occasion d'affaires en or qui ne me fera pas crouler sous des dettes irrécupérables un jour pour ensuite en venir à la conclusion que ma seule issue soit la mort. J'attends comme un renard, je sais qu'un jour la vie m'apportera exactement le commerce dont j'ai besoin. Je laisse vieillir un peu mes enfants en attendant ce qui pourrait être une vie vraiment très exigeante, j'en suis tout à fait consciente. Mais cette vie je la veux, je suis faite pour, j'ai la fibre pour. J'aime travailler.

Un jour je ferai ce dont j'aspire le plus dans ma vie et je ferai aussi beaucoup d'argent. On vit pour la poursuite de nos rêves, non ?

mardi 5 juin 2012

Le vide intérieur

Trop peu de gens savent que les années un à cinq d'un enfant sont extrêmement déterminantes sur le comportement qu'il aura plus tard en tant qu'adolescent et en tant qu'adulte. C'est dans la petite enfance qu'on acquiert notre amour-propre et notre confiance en soi, deux éléments essentiels à la réussite d'une vie adulte.

Je suis une louve. Mes enfants sont la prunelle de mes yeux. Je surveille leur croissance, leur alimentation, leur bien-être, leur hygiène, leur développement moteur, psychologique et global. Je veux qu'ils aient une belle enfance, une enfance heureuse. Je ne suis pas une mère parfaite, loin de là, mais je considère que j'ai un bagage de connaissances et d'expérience assez intéressant pour leur donner une base relativement solide dans la vie. Même si moi cette base-là je ne l'ai eu qu'à moitié.

Je réalise de plus en plus avec le temps que je suis une louve. Le moindrement qu'on brusque mes enfants, j'ai de vives réactions protectrices qui peuvent même aller chercher une certaine agressivité en moi. On ne touche pas à mes louveteaux. Il sont ce que j'ai de plus précieux, ils sont un grand investissement émotionnel pour moi. Un investissement qui m'a coûté cher mais qui en valait la peine.

J'aime mes enfants. J'aime les avoir vu grandir, évoluer, se déployer. Et même s'ils sont encore très jeunes, je me suis assez émerveillée devant ce que j'ai vu pour savoir qu'il n'y a rien au monde qui soit meilleur qu'eux pour moi. J'ai vécu trente années sans eux, j'ai parcouru des miles à différents endroits sur cette planète pour aller voir s'il y avait en quelque part une place meilleure pour moi, j'ai exploré de manière très passionnée tout ce que ce monde peut nous offrir d'amusant, de divertissant, d'étourdissant. J'ai cherché l'amour auprès des hommes. J'ai cherché Dieu. Mais rien, rien dans ce monde n'a jamais comblé ce vide que j'ai toujours eu au fond de moi. Son vide on le traîne partout, entouré de tout le matériel possible ou même dans les endroits les plus magnifiques sur la terre. Tout est éphémère, vide sous le soleil.

 Ce vide en toute réserve, je crois que chaque personne le possède en-dedans mais que peu osent l'avouer. Ce vide qu'il y a en moi, il est en grande partie comblé par la chair de ma chair. Et même si je sais que les enfants ne nous sont que prêtés et que ma responsabilité envers eux est une charge à vie, j'accepte volontiers cette charge.

Il n'y a qu'eux qui me rendent vraiment heureuse dans la vie. Je suis leur louve.

mardi 29 mai 2012

Underneath Your Clothes

You're a song
Written by the hands of god
Don't get me wrong cause
This might sound to you a bit odd
But you own the place
Where all my thoughts go hiding
And right under your clothes
Is where I find them
Underneath Your Clothes
There's an endless story
There's the man I chose
There's my territory
And all the things I deserve
For being such a good girl honey

Because of you
I forgot the smart ways to lie
Because of you
I'm running out of reasons to cry
When the friends are gone
When the party's over
We will still belong to each other

Underneath Your Clothes
There's an endless story
There's the man I chose
There's my territory
And all the things I deserve
For being such a good girl honey

I love you more than all that's on the planet
Movin' talkin' walkin' breathing
You know it's true
Oh baby it's so funny
You almost don't believe it
As every voice is hanging from the silence
Lamps are hanging from the celing
Like a lady to her good manners
I'm tied up to this feeling

Underneath Your Clothes
There's an endless story
There's the man I chose
There's my territory
And all the things I deserve
For being such a good girl honey

- Shakira

Les antipodes de l'amour

Il y a tant de hauts et de bas dans la vie..... cette vie qui peut être tellement excitante mais tellement éphémère à la fois. Les relations humaines sont tellement l'image parfaite de cet antipode... elles nous gardent en vie et nous donnent envie de nous donner la mort les deux à la fois.

La jeunesse permet tous les rêves inimaginables en lien avec l'amour pour l'autre sexe, mais le temps et l'expérience nous apprennent à quel point la plupart d'entre eux ne valent pas toute la peine qu'ils nous causent. En vieillissant, on réalise à quel point lorsqu'on est en relation avec une personne depuis longtemps et que le côté passionnel du début n'y est plus, mais que malgré tout cette relation fonctionne, on doit la protéger de toute notre énergie et de tout notre amour contre les millions de dangers extérieurs qui la guète à chaque seconde de chaque journée.

Je suis désillusionnée, certes. Je ne crois pas aux histoires à l'eau-de-rose, je les fuis même. Mais je sais une chose, c'est que l'homme qui partage ma vie depuis maintenant onze ans est celui dont j'ai besoin. Il est mon amour, mon roc, mon réconfort, mon tremplin, ma sécurité. En onze ans et deux enfants on en a vécu des situations de crises, mais he is still the one..... On ne se cache pas qu'après autant d'années, une relation se transforme et fait face à des tas de tentations externes, de remises en questions, de tempêtes, de doutes, de pleurs..... mais quand on traverse autant sans se séparer, une telle relation devient addictive... et attention, dans le sens positif du terme.

Plus tôt sur ce blog, j'ai écris un billet à propos de mon amoureux... et depuis, on a traversé un autre couloir de la mort, mais on est toujours vivants et plus que jamais. Un couple sur deux se sépare suite à l'arrivée d'enfants, qui on ne se le cachera pas sont une épreuve pour le duo. On a traversé la pire période, on s'est presque séparés suite à ce fameux billet d'amour que j'avais écris pour lui.

La vie est une suite de hauts et de bas, et les relations amoureuses en sont la meilleure preuve. Elles donnent des ailes éphémères, elles créent beaucoup plus de souffrances que de joies, on en veut plus, puis quand on réalise combien elles reviennent tous du pareil au même on n'en veut plus du tout. On est mieux de se contenter d'une relation non parfaite mais dans laquelle on se sent bien, plutôt que de rechercher les sensations fortes qui ne dureront pas.

Et comme le disait Whitney Houston : I found the greatest love of all inside of me.

I'm ready

I'd like to see you, thought I'd let you know
I wanna be with you everyday
Cause I've got a feeling that beginning to grow
And there's only one thing I can say

I'm ready - to love you
I'm ready - to hold you
I'm ready - I'm ready
Ready as I'm gonna be

He left me a long note when he left me here
Told me that love was hard to find
But baby it's easy and I'll make it clear
That there's only one thing on my mind

I'm ready - to love you
I'm reday - to hold you
I'm ready - I'm ready
Ready as I'm gonna be

- Brian Adams

dimanche 20 mai 2012

Inside out

the biggest lie you ever told - your deepest fear about growin old
the longest night you ever spent - the angriest letter you never sent
the boy you swore you'd never leave - the one you kissed on new years's eve
the sweetest dream you had last night - your darkest hour, your hardest fight

I wanna know you - like I know myself
I'm waitin' for you - there ain't no one else
talk to me baby - scream and shout
I want to know you - inside out
I wanna dig down deep - I wanna lose some sleep
I wanna scream and shout - I wanna know you inside out
I wanna take my time - I wanna know your mind
ya know there ain't no doubt - I wanna know you inside out

the saddest song you ever heard - the most you said with just one word
the loneliest prayer you ever prayed - the truest vow you ever made
what makes you laugh, what makes you cry what makes you mad, what gets you by
you highest hight, your lowest low - these things I want to know

I wanna know you - like I know myself
I'm waitin' for you - there ain't no one else
talk to me baby - scream and shout
I want to know you - inside out
I wanna dig down deep - I wanna lose some sleep
I wanna scream and shout - I wanna know you inside out
I wanna take my time - I wanna know your mind
ya know there ain't no doubt - I wanna know you inside out
I wanna know your soul - I wanna lose control
comon and let it out - I wanna know you inside out
ya gotta dig down deep - I wanna lose some sleep
I wanna scream and shout - I wanna know you inside out
tell me everything...

- Brian Adams

mardi 8 mai 2012

If today was your last day

My best friend gave me the best advice
He said each day's a gift and not a given right
Leave no stone unturned, leave your fears behind
And try to take the path less traveled by
That first step you take is the longest stride

If today was your last day
And tomorrow was too late
Could you say goodbye to yesterday?
Would you live each moment like your last?
Leave old pictures in the past
Donate every dime you have?
If today was your last day

Against the grain should be a way of life
What's worth the prize is always worth the fight
Every second counts 'cause there's no second try
So live like you'll never live it twice
Don't take the free ride in your own life

If today was your last day
And tomorrow was too late
Could you say goodbye to yesterday?
Would you live each moment like your last?
Leave old pictures in the past
Donate every dime you have?
Would you call old friends you never see?
Reminisce old memories
Would you forgive your enemies?
Would you find that one you're dreamin' of?
Swear up and down to God above
That you finally fall in love
If today was your last day

If today was your last day
Would you make your mark by mending a broken heart?
You know it's never too late to shoot for the stars
Regardless of who you are
So do whatever it takes
'Cause you can't rewind a moment in this life
Let nothin' stand in your way
Cause the hands of time are never on your side

If today was your last day
And tomorrow was too late
Could you say goodbye to yesterday?

Would you live each moment like your last?
Leave old pictures in the past
Donate every dime you have?
Would you call old friends you never see?
Reminisce old memories
Would you forgive your enemies?
Would you find that one you're dreamin' of?
Swear up and down to God above
That you finally fall in love
If today was your last day

- Nickelback

Intelligence émotionnelle

Je pense que j'ai un quotient intellectuel moyen. J'ai toujours eu des notes supérieures à la moyenne quand j'étais à l'école, mais avec le temps et l'expérience je me suis rendue compte qu'il y a beaucoup de gens partout autour de moi qui sont beaucoup plus intelligents que moi. Quand on se donne la peine de s'intéresser un peu à ce qui se passe autour de nous, on se rend compte qu'il y a des gens qui ont des métiers dont l'importance est vitale, des métiers qui font que notre monde est aussi évolué, plus sécuritaire, meilleur - oui il faut le dire même s'il reste merdique -, et il y a le métier le plus admirable du monde : celui de médecin. Les gens qui sauvent des vies ont choisit un métier noble et par surcroît ont reçu l'intelligence pour l'atteindre. J'aurais aimée être médecin mais je n'avais pas l'intelligence pour.
Et au-delà du QI, il y a l'intelligence émotionnelle. On s'est tous insurgés devant l'affaire Turcotte, ce cardiologue qui a violemment mit ses deux jeunes enfants à mort. Cette histoire a prit une ampleur exceptionnelle dans les médias puisqu'il était question d'un médecin. Personne ne pouvait croire qu'une personne assez intelligente pour devenir cardiologue pouvait en venir à un meurtre aussi sordide, non ? Lui il a reçu un quotient intellectuel élevé, mais pas l'intelligence émotionnelle. Je pense que cette dernière nous est transmise ou non via notre enfance, c'est une opinion très personnelle. Son diagnostic : Trouble de l'adaptation. Ce trouble n'est pas une maladie mentale, il aurait donc dû être condamné pour ses gestes. Il était médecin et a d'ailleurs été épargné de sa peine pour cette raison, selon moi. Et c'est horrible.
Cette histoire est horrible, mais il s'est infligé la pire peine du monde à lui-même. Toutes ces années de prison n'auraient pas servies à grand chose pour la population, à part d'avoir à défrayer des coûts énormes pour l'enfermer.
Je n'ai pas une grande intelligence émotionnelle non plus, mes émotions guident ma vie et pourrissent mes relations avec les autres. Mais aussi grave que mon trouble pourrait devenir, je ne pourrais jamais en arriver à tuer la chair de ma chair. C'est complètement inintelligible pour moi, malgré toute ma sensibilité émotive. Je n'ai pas un énorme QI ni une grande intelligence émotionnelle, mais j'ai quand même un minimum de rationnel en moi !
L'intelligence émotionnelle est aussi importante que l'intelligence tout court ou la raison. Mais trop peu de gens lui octroient sa juste valeur.

I won't give up on us

When I look into your eyes
It's like watching the night sky
Or a beautiful sunrise
There's so much they hold
And just like them old stars
I see that you've come so far
To be right where you are
How old is your soul?

I won't give up on us
Even if the skies get rough
I'm giving you all my love
I'm still looking up

And when you're needing your space
To do some navigating
I'll be here patiently waiting
To see what you find

'Cause even the stars they burn
Some even fall to the earth
We've got a lot to learn
God knows we're worth it
No, I won't give up

I don't wanna be someone who walks away so easily
I'm here to stay and make the difference that I can make
Our differences they do a lot to teach us how to use
The tools and gifts we got yeah, we got a lot at stake
And in the end, you're still my friend at least we did intend
For us to work we didn't break, we didn't burn
We had to learn how to bend without the world caving in
I had to learn what I've got, and what I'm not
And who I am

I won't give up on us
Even if the skies get rough
I'm giving you all my love
I'm still looking up
Still looking up.

I won't give up on us (no I'm not giving up)
God knows I'm tough enough (I am tough, I am loved)
We've got a lot to learn (we're alive, we are loved)
God knows we're worth it (and we're worth it)

I won't give up on us
Even if the skies get rough
I'm giving you all my love
I'm still looking up

- Jason Mraz

Le pire est derrière

Le pire est derrière. Les deux dernières années ont été pour moi très éprouvantes sur le plan émotionnel. J'ai eu deux enfants, et dès l'arrivée du premier je me suis retrouvée plongée dans un tourbillon dont je ne pouvais plus m'échapper. Parce que quand on décide d'avoir des enfants, on ne peut pas les retourner là d'où ils viennent lorsqu'on n'en peut plus d'eux. Par chance... parce que je l'aurais peut-être fait. Parce qu'avoir deux enfants aussi rapprochés, c'est de temporairement ne plus avoir de liberté. C'est de se ranger au second rang dans sa vie, c'est de ne s'occuper que d'eux sept jours sur sept, c'est de les nourrir, les laver, les faire évoluer, les divertir, les protéger, les cajoler, c'est de penser toujours en fonction d'eux, c'est de ne plus avoir de temps pour soi.

La première année d'un enfant est très demandante, mais je commence à voir le bout du tunnel se pointer et je commence aussi à aimer de plus en plus être une maman. Voir son bébé qui est sorti de son ventre si petit et tout neuf devenir un petit enfant est la chose la plus magique qui soit qu'on puisse vivre. Je n'aurais jamais pensé qu'un enfant de deux ans pouvait être aussi évolué, aussi surprenant. Les enfants nous scrutent à la loupe et nous imitent. Ils apprennent à comprendre ce que l'on dit si rapidement et s'aventurent dans le langage de façon tellement intelligente et candide que ça en est désarmant. Et même s'ils sont encore parfois exaspérants, je fond littéralement pour eux. Je les aime encore plus qu'avant... Avant je trouvais qu'être maman était plus lourd de responsabilités que ce que j'en retirais en joie, maintenant je trouve que tout l'amour qu'ils m'apportent vaut largement les responsabilités associées.

Le pire est derrière. Je vais reprendre le travail bientôt et j'aurai une vie normale. Rapide mais normale, avec un peu de temps pour moi et des contacts adultes. J'ai eu du mal à apprécier mes deux congés de maternité, mais là je peux dire que j'apprécie le moment. Je sais qu'il ne reviendra pas. Je dors la nuit, j'ai une petite fille fonctionnelle et un bon bébé.

J'ai vu noir, très noir dans les dernières années. Mais le pire est derrière.

samedi 5 mai 2012

Je suis comme je suis

Je suis une fille solitaire. Un peu sauvage même. Il n'y a pas beaucoup de personne que j'aime profondément, comme il n'y en a pas beaucoup qui viennent chercher ce qui a de meilleur en moi. Je m'isole, parce que je me sens mieux quand je suis isolée de tout cet extérieur rempli de gens qui fourmillent un peu partout, à la recherche de leur survie et d'un peu de plaisirs éphémères pour agrémenter ce qui est souvent invivable sous le soleil. Je n'aime pas les gens en général. Ceux qui me passionnent sont souvent des gens qui ont souffert... la souffrance ça nous rend différent, plus évolué, plus à l'écoute, plus porté sur les choses qui ont une vraie valeur dans ce monde qui est souvent décevant. J'écris pour extérioriser ce que je ne peux souvent pas dire aux humains, par peur du jugement, par conformisme. J'écris pour léguer une part de moi que la plupart de mes proches, les plus proches, ne connaissent pas. J'ai peur qu'un jour ma vie se termine et que personne n'ait su ce qu'il y avait de plus profondément enfuit en moi. Moi, que souvent les personnes autour ne comprennent pas. Je ne voudrais surtout pas que ça arrive, ça aurait rendu mon existence encore plus vaine. Et même si la plupart ne connaissent pas l'existence de ce blogue, je pense qu'un départ précipité forcerait certaines choses à devenir plus importantes... alors il ferait surface.
Les gens que j'aime et que j'ai envie de côtoyer sont rares... mais j'ai tout de même besoin d'eux, moi la fille sauvage. Et j'ai aussi besoin qu'ils aient besoin de moi. Ça n'a pas de prix. Quand quelqu'un nous manque mais qu'on est tout de même capable de s'en passer, c'est qu'on n'a pas réellement besoin de cette personne. Et moi par conséquent je n'ai pas non plus besoin d'eux dans ma vie. Parce que quand ça fait mal, on s'arrange pour que ça arrête de faire mal, comme le dit mon ami Billy. Il a tellement raison.
Je suis une fille solitaire mais dépendante des gens que j'aime, et très indépendante des gens qui me laisse indifférente ou qui me sont indifférents. C'est comme ça. Et peut-être que parfois les facteurs de vécus ou d'incompatibilité peuvent entrer en jeu pour fausser ce qui en ressort comme résultat dans mes relations avec les autres, mais ça ça fait partie de ce qui est hors de mon contrôle, aussi triste que ça puisse être.
Je suis comme je suis. On m'aime ou on ne m'aime pas.

mercredi 2 mai 2012

Si je n'ai pas l'amour, je ne suis rien

1 Corinthiens 13
En effet, supposons que je parle les langues des hommes et même celles des anges: si je n'ai pas l'amour, je ne suis rien de plus qu'une trompette claironnante ou une cymbale bruyante.  
Supposons que j'ais le don de prophétie, que je comprenne tous les mystères et que je possède toute la connaissance; supposons même que j'ais, dans toute sa plénitude, la foi qui peut transporter les montagnes: si je n'ai pas l'amour, je ne suis rien.  
Si même je sacrifiais tous mes biens, et jusqu'à ma vie, pour aider les autres, au point de pouvoir m'en vanter, si je n'ai pas l'amour, cela ne me sert à rien.  
L'amour est patient, il est plein de bonté, l'amour. Il n'est pas envieux, il ne cherche pas à se faire valoir, il ne s'enfle pas d'orgueil. Il ne fait rien d'inconvenant. Il ne cherche pas son propre intérêt, il ne s'aigrit pas contre les autres, il ne trame pas le mal. L'injustice l'attriste, la vérité le réjouit.  
En toute occasion, il pardonne, il fait confiance, il espère, il persévère. L'amour n'aura pas de fin. Les prophéties cesseront, les langues inconnues prendront fin, et la connaissance particulière cessera. Notre connaissance est partielle, et partielles sont nos prophéties. Mais le jour où la perfection apparaîtra, ce qui est partiel cessera.  
Lorsque j'étais enfant, je parlais comme un enfant, je pensais et je raisonnais en enfant. Une fois devenue femme, je me suis défaite de ce qui est propre à l'enfant. Aujourd'hui, certes, nous ne voyons que d'une manière indirecte, comme dans un miroir. Alors, nous verrons directement. Dans le temps présent, je connais d'une manière partielle, mais alors je connaîtrai comme Dieu me connaît.  
En somme, trois choses demeurent: la foi, l'espérance et l'amour, mais la plus grande d'entre elles, c'est l'amour.