vendredi 18 juin 2010

Enzo le magnifique

J'ai toujours aimé les animaux. J'admire leurs capacités illimitées d'adaptation, leur façon de vivre dans le moment présent, de nous aimer sans nous juger. Dans ma petite enfance, plusieurs membres de l'honorable règne animal sont entrés et sortis de chez-nous, parfois par amour, parfois par devoir de protection, ou par curiosité tout simplement. Des lapins jusqu'aux millions de chats et chiens, en passant pas les hamsters, poules et poussins, oiseaux, poissons. Assez classiques quoi, mais qui peut se vanter d'en avoir eu autant ? Je ne sais pas pourquoi on en a eu autant honnêtement ; mes parents ne sont pas des passionnés des animaux autant que je puisse l'être. On a eu un jour un Golden Retreiver d'une beauté incroyable, qui n'a jamais pu entrer dans la maison parce que ma mère n'en voulait pas et qui a dû passer au moins deux ans de sa jeune et énergique vie dans une partie de cabanon reliée à un enclo extérieur, à n'être sorti qu'une fois par semaine pour marcher, parfois même pas du tout..... Pauvre bête. Quand j'y pense j'ai envie de pleurer. On était trop jeunes et occupés par une tonne d'autres choses pour s'occuper d'un tel animal, moi et mes frères. Parce qu'un chien de ce type demande beaucoup d'amour, de soins, de discipline, d'exercice, de temps, de patience. Quand on choisi d'avoir un chien, on a des responsabilités morales et physiques envers lui. Le nourrir convenablement et le stimuler mentalement un minimum. Mais plusieurs personnes ne sont pas capables de donner à leur chien ce minimum, et tiennent tout de même à garder ledit chien.

Il y a trois ans, quand j'ai acheté ma première maison, j'ai enfin pu réaliser mon rêve d'avoir mon chien. Mes appartements ont toujours été remplis de chats, mais avoir un chien pour moi c'était un rêve. Enzo, c'est mon braque de weimar. On me demande souvent pourquoi je garde mon chien depuis que j'ai eu un enfant. Il jappe quand on sonne à la porte, il est très demandant énergiquement parlant, il me force à revenir dormir à la maison quand on sort la fin de semaine, il me garde à l'affût constante de la sécurité de ma puce, il souffre d'anxiété de séparation, bref oui je l'admet il me cause des souçis. Là où mon amour pour lui intervient, c'est dans sa présence réconfortante à mes côtés à la maison. Il est doux, affectueux, enjoué. C'est une bête magnifique, son poil est court, gris-bleu, lustré. Ses yeux clair sont francs, perçants. Il est puissant et rapide. Il est grand comme un humain, ce qui lui rend une forme parfaite pour se blottir contre lui et assouvir ma soif de chaleur, remplir mon réservoir affectif. Son sens de l'écoute est déroutant, son énergie et ses sens ulta-développés sont surprenants, sa fidélité est digne d'une confiance inébranlable. Toujours heureux quand j'arrive, je ne lui dois jamais d'explications, de justifications ou d'excuses.

Mon chien c'est mon compagnon et j'assume les inconvénients qui viennent dans le package. Alors s'il-vous-plaît, arrêtez de m'emmerder avec mon chien...

1 commentaire:

  1. Wow! Je suis tellement d'accord. Les gens ont fortement tendance à penser que les animaux sont le fast-food de l'amour, et qu'on peut s'en débarrasser quand on on n'en veut plus. Je ne suis pas très "chien", mais je respecte la vie en général. On m'a aussi fait la leçon sur mes chats parce qu'ils ont des griffes et aujourd'hui, justement, un oncle de mon mari a "chicané" mes beaux-parents parce qu'ils ont acheté un bébé husky-labrador. Il semblerait que les Huskies tuent pour le plaisir...

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