mardi 17 août 2010

Les irritants de la vie

Mon deuxième bloggeur favori (le premier c'est mon chum, le gars le plus drôle de la terre) m'a inspiré ce billet, alors je lui dédie.

Il y a dans la vie une foule de situations dont on doit faire face au quotidien et qui deviennent de véritables irritants, qui alimentent agressivité, colère, stress, haine chez nous.

Je déteste les bouchons de circulation interminables, je hais tout le monde d'être sur la route en même temps que moi. J'emmerde les gens qui ont plus d'argent que moi et qui ont pu se payer une maison plus près de la ville, c'est de leur faute si moi je suis pognée en arrière de la file. Je n'aime pas celui qui tourne à gauche en avant de moi sur Fossambault où la limite est de quatre-vingt-dix km/h en voie simple, pas plus que l'autre qui est derrière lui et qui attend patiemment au lieu de le dépasser par la droite.

J'exècre la petite madame qui s'est pogné un monsieur riche, ou qui a réussie à avoir une job au gouvernement. Elle a beaucoup d'argent, qu'elle dépense sans compter sous mes yeux devant la caisse, pendant que moi je calcule dans ma tête si tous les vêtements que j'ai choisis - qui étaient en spécial - vont dépasser mon budget. J'emmerde les magasins de vêtements qui mettent les miroirs à l'EXTÉRIEUR des cabines d'essayage, je n'ai pas envie de sortir montrer à tout le monde combien le morçeau ne me fait pas !

Je déteste celle aussi qui non seulement attend que la caissière lui donne le montant de sa facture pour ouvrir sa sacoche et chercher son porte-feuille, mais qui tient à donner le montant des cennes exact pour soulager le poids de celui-ci, et qui ah oui, doit aussi chercher sa carte Air Miles pour avoir ses points. Mais tout ça n'est rien comparativement à la «blague» qu'elle fait pour faire rire la caissière à ce propos. Je vomis les coupons-rabais problématiques, et les erreurs de prix aux caisses, cela arrive toujours à la personne en avant de moi.

Je hais arriver au dépanneur et que le petit monsieur devant moi décide qu'il se loue un film ce soir-là, mais puisqu'il n'a pas encore sa carte de membre il doit donner tous ses numéros-de-merde à la caissière pour l'avoir. Temps : dix minutes. Moi ensuite : dix secondes.

J'abbomine le gouvernement de venir chercher la moitié de mon chèque de paye durement gagné au privé et de le flauber dans des partys trop arrosés pour ses employés, dans la sécurité d'emploi de ces mêmes salariés tablettés, ou en subventions aux garderies pour les BS qui voient la place de leur enfant priorisée dans ces établissements alors que tout ce qu'ils ont à faire de leur vie c'est de s'en occuper eux-mêmes ! Je déteste le prix minimum exigé sur la bière par ce même gouvernement, et le monopole qu'il tient aussi sur les autres alcools. J'en veux à tous ceux qui ont abandonnés l'ADQ alors qu'on était si près du but. Et j'en veux à son chef lui-même aussi d'avoir merdé.

J'abhore les gens qui gagnent des énormités exagérées à la loterie et ceux qui ont reçu un don, un talent qui leur a permis de gagner beaucoup d'argent. Peu de gens ont cette chance. Et il y a ceux aussi qui sont nés de parents qui avaient une entreprise qui roulait et qui leur a été léguée, au lieu d'être vendue à des étrangers.

Je trouve injuste le fait qu'il y a des gens qui ont été bénis par la génétique, alors que d'autres sont si laids qu'ils font peur. J'emmerde les gens qui ont réussis à se déchiner un meilleur job seulement parce qu'ils sont beaux.

Et par-dessus tout, j'emmerde Montréal d'avoir une équipe de hockey professionnelle alors que nous pourrissons depuis seize ans ici à Québec... ;)

Misère...

3 commentaires:

  1. Si je n'étais pas mentionné dans ce billet, je protesterais pour deux ou trois choses, mais à la place je vais dire : merci.

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  2. Allez dit.... ça m'intéresse :))

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  3. Wow, félicitation pour l'utilisation de tous les synonymes de détester. Et même si je me suis reconnue une fois, je ne t'en tiendrai pas rigueur, parce que ce n'était pas vraiment ma faute, et que ça ne m'a fait que des emmerdes et que ça m'a pourri la vie...

    Bon texte, chère amie.

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