I kept waiting on a reason
And a call that never came
No I never, saw it
comin'
Somethin' in you
Must have changed
All the words
unspoken
Promises broken
I cried for so long
Wasted too much
time
Should have seen the signs
Now I know, just what went wrong
I
guess I wanted you more
And looking back now I'm sure
I wanted you
more
I guess I wanted you more
All the nights we spent just
talkin'
Of the things we wanted out of life
Makin' plans and
dreams together
I wish I'd seen I was just too blind
My heart was open
Exposed and hoping
For you to lay it on the
line
But in the end it seemed
There was no room for me
Still I tried,
to change your mind
I guess I wanted you more
And looking back now
I'm sure
I wanted you more
I guess I wanted you more
Ohhh, I don't
need you
I don't need you anymore
I guess I wanted you more
And
looking back now I'm sure
I wanted you more
I guess I wanted you
more
I don't need you
I don't need you anymore
- Lady Antebellum
mercredi 27 juin 2012
mardi 26 juin 2012
Need you now
Picture perfect memories
Scattered all around the floor
Reaching for the phone cause
I can't fight it anymore
And I wonder if I ever cross your mind
For me it happens all the time
It's a quarter after one
I'm all alone and I need you now
Said I wouldn't call, but I lost all control
And I need you now
And I don't know how I can do without
I just need you now
Another shot of whiskey
Can't stop looking at the door
Wishing you'd come sweeping in the way you did before
And I wonder if I ever cross your mind
For me it happens all the time
It's a quarter after one
I'm a little drunk and I need you now
Said I wouldn't call, but I lost all control
And I need you now
And I don't know how I can do without
I just need you now
Yes I'd rather hurt than feel nothing at all
It's a quarter after one
I'm all alone and I need you now
And I said I wouldn't call
But I'm a little drunk and I need you now
And I don't know how I can do without
I just need you now
I just need you now
Oh baby I need you now
Scattered all around the floor
Reaching for the phone cause
I can't fight it anymore
And I wonder if I ever cross your mind
For me it happens all the time
It's a quarter after one
I'm all alone and I need you now
Said I wouldn't call, but I lost all control
And I need you now
And I don't know how I can do without
I just need you now
Another shot of whiskey
Can't stop looking at the door
Wishing you'd come sweeping in the way you did before
And I wonder if I ever cross your mind
For me it happens all the time
It's a quarter after one
I'm a little drunk and I need you now
Said I wouldn't call, but I lost all control
And I need you now
And I don't know how I can do without
I just need you now
Yes I'd rather hurt than feel nothing at all
It's a quarter after one
I'm all alone and I need you now
And I said I wouldn't call
But I'm a little drunk and I need you now
And I don't know how I can do without
I just need you now
I just need you now
Oh baby I need you now
- Lady Antebellum
jeudi 21 juin 2012
L'importance du père
Père manquant, fils manqué. Père manquant, fille manquée.
J'ai eu une bon père, il a fait avec ce qu'il a reçu. Il a toujours été à la recherche du bien dans sa vie : saine alimentation, zéro alcool, exercice, travail acharné, spiritualité. Il nous a apprit beaucoup et nous sommes devenus moi et mes frères des adultes relativement fonctionnels dans la société.
Par contre je réalise que chez-nous, le savoir-faire a toujours été plus valorisé que le savoir-être. En fait, le savoir-être ne nous a jamais vraiment été inculqué. Par ma mère oui un peu plus, mais pas par mon père. Il n'a sûrement pas reçu lui-même cet éducation et n'a pas su remédier à ce manque. J'ai souvent envié des personnes qui avaient des parents dont j'aurais aimé grandir sous leurs ailes. Il y a de ces personnes dont on sait que leur priorité dans leur vie est le bien-être de leurs enfants. Pas le travail. Pas l'argent.
J'ai manqué de mon père, sa priorité a toujours été que l'on ne manque matériellement de rien et il a complètement réussi ce qu'il voulait (!), mais pendant ce temps, il m'a laissé grandir en oubliant de remplir mon réservoir affectif d'enfant. Ce réservoir si important, qu'on transporte partout avec soi une fois devenu adulte. Ce réservoir qui fait qu'on ne cherche pas à combler son vide partout autour par l'amour de l'autre sexe, par l'argent, l'alcool ou par toutes sortes d'autres dépendances. Ce réservoir qui fait qu'on se sent complet, qu'on sait qu'on a une valeur. Ce réservoir qui est tellement essentiel pour atteindre l'équilibre, le bonheur.
Je n'en veux pas à mon père d'avoir manqué, il nous a transmit une tonne de valeurs tellement importantes, des valeurs que je trouve rarement chez les gens qui m'entourent. Des valeurs qui font de moi la personne que je suis.
Je suis une déséquilibrée émotive, je l'assume. Par contre je suis une personne qu'on gagne à connaître et à aimer. Je sais ce qui a une vraie valeur dans ce monde et je sais comment survivre à la vie. Quand j'aime une personne et que je sais que cette personne m'aime aussi, j'aime de tout mon coeur et je ferais n'importe quoi pour elle. N'importe quoi.
Je suis une déséquilibrée émotive, je l'assume. Par contre je suis une personne qu'on gagne à connaître et à aimer. Je sais ce qui a une vraie valeur dans ce monde et je sais comment survivre à la vie. Quand j'aime une personne et que je sais que cette personne m'aime aussi, j'aime de tout mon coeur et je ferais n'importe quoi pour elle. N'importe quoi.
C'est une partie de ce que mon père m'a légué.
vendredi 15 juin 2012
Ce corps qu'on aime et qu'on déteste
Le corps. On naît dedans, on ne le choisit pas. On le malmène, on le déteste, on voudrait le changer. La plupart des gens ne sont pas bien dans leur corps, malheureusement on ne peut pas trop le modifier. On peut l'améliorer mais fondamentalement on est prit avec. On doit le nourrir et l'entretenir, on veut l'étourdir, on jalouse ceux qui en on un meilleur que le nôtre. On est rarement satisfaits de notre corps.
Personnellement, j'ai toujours été déchirée entre des visions complètement opposées que je me faisais de moi-même, de mon corps. D'un côté je ne me suis jamais trouvée complètement moche ; j'aime les traits de mon visage, mes cheveux épais, mes dents droites, mes petits pieds et mes petits doigts, j'aime mon air de jeunesse. Quand je me compare à la moyenne de la population, je ne me situe pas en-dessous de cette moyenne à mes yeux. J'ai assez confiance en moi quand je m'adresse à quelqu'un, pour ne pas me dire que cette dite personne puisse se dire en-dedans d'elle à quel point je suis répugnante au lieu d'écouter ce que je lui dis. Je n'ai jamais eu trop de difficultés à plaire aux hommes non plus. Bon.
D'un autre côté, il y a plusieurs choses que je déteste sur mon corps et dont je ne ferai même pas mention ici par pudeur, gêne ou pour les mêmes raisons qui font que je me suis trop longtemps coupée des gens que j'aimais dans ma vie. En vieillissant, j'ai compris que peu de gens sont vraiment satisfaits de leur corps, même les plus belles personnes, et que si on s'arrête de vivre par fixation négative sur son corps, on passe à côté de sa vie. J'ai aimé des personnes qui vivaient mal dans leur corps, et je les ai aimés probablement encore plus pour cette raison. Parce que quand on se trouve moins beaux, on devient une personne plus humble. Parce que quand on se trouve moins beaux, on remet inconsciemment les vraies valeurs aux bonnes places, on apprécie plus les personnes qui nous aiment tels que nous sommes car on sait qu'elles nous aiment pour les bonnes raisons.
J'ai toujours travaillé fort pour bien paraître, sûrement plus fort que bien des gens qui sont comme moi d'une beauté moyenne mais qui obtiennent de meilleurs résultats. Je n'ai pas reçu un bagage génétique très enviable. J'ai douté longtemps même que je pourrais trouver un homme qui m'aimerait au-delà des années, étant plus jeune. Je ne m'aimais pas assez.
Aujourd'hui je m'accepte plus et même, j'arrive à m'assumer et à me trouver jolie certains jours. Mon corps, il est loin d'être parfait mais il est loin d'être le pire.
Personnellement, j'ai toujours été déchirée entre des visions complètement opposées que je me faisais de moi-même, de mon corps. D'un côté je ne me suis jamais trouvée complètement moche ; j'aime les traits de mon visage, mes cheveux épais, mes dents droites, mes petits pieds et mes petits doigts, j'aime mon air de jeunesse. Quand je me compare à la moyenne de la population, je ne me situe pas en-dessous de cette moyenne à mes yeux. J'ai assez confiance en moi quand je m'adresse à quelqu'un, pour ne pas me dire que cette dite personne puisse se dire en-dedans d'elle à quel point je suis répugnante au lieu d'écouter ce que je lui dis. Je n'ai jamais eu trop de difficultés à plaire aux hommes non plus. Bon.
D'un autre côté, il y a plusieurs choses que je déteste sur mon corps et dont je ne ferai même pas mention ici par pudeur, gêne ou pour les mêmes raisons qui font que je me suis trop longtemps coupée des gens que j'aimais dans ma vie. En vieillissant, j'ai compris que peu de gens sont vraiment satisfaits de leur corps, même les plus belles personnes, et que si on s'arrête de vivre par fixation négative sur son corps, on passe à côté de sa vie. J'ai aimé des personnes qui vivaient mal dans leur corps, et je les ai aimés probablement encore plus pour cette raison. Parce que quand on se trouve moins beaux, on devient une personne plus humble. Parce que quand on se trouve moins beaux, on remet inconsciemment les vraies valeurs aux bonnes places, on apprécie plus les personnes qui nous aiment tels que nous sommes car on sait qu'elles nous aiment pour les bonnes raisons.
J'ai toujours travaillé fort pour bien paraître, sûrement plus fort que bien des gens qui sont comme moi d'une beauté moyenne mais qui obtiennent de meilleurs résultats. Je n'ai pas reçu un bagage génétique très enviable. J'ai douté longtemps même que je pourrais trouver un homme qui m'aimerait au-delà des années, étant plus jeune. Je ne m'aimais pas assez.
Aujourd'hui je m'accepte plus et même, j'arrive à m'assumer et à me trouver jolie certains jours. Mon corps, il est loin d'être parfait mais il est loin d'être le pire.
mercredi 13 juin 2012
Vital sommeil
L'année suivant l'arrivée d'un enfant gobe environ sept cents heures de sommeil à son parent. Jamais je n'avais réalisé à quel point le sommeil était aussi vital dans une vie, ni pourquoi il était utilisé comme moyen de torture par les humains, avant d'avoir mes enfants.
Aujourd'hui je dors environ huit heures par nuit, à mon grand soulagement. Le manque de sommeil a été une véritable torture pour moi dans les dernières années, une torture mentale mais surtout émotionnelle. Puisque je mettais des heures à me rendormir suite aux boires la nuit, mais surtout parce que j'étais incapable de reprendre ces heures de sommeil le jour dûe à mon horloge biologique extrêmement puissante, je me suis transformée à plusieurs reprises en un véritable personnage déraisonnable, en ange déchu.
Le manque de sommeil m'a rendue dépressive, hyperémotive, irritable, triste, insupportable. Cette période qui devait être un total bonheur s'est transformée en un véritable cauchemar. J'ai eu de sombres idées ; j'ai regretté mes enfants, j'ai voulu me séparer, j'ai même souhaité en finir avec la vie même si je savais au plus profond de moi que tout ça ne faisait aucun sens. Puis peu à peu mes enfants se sont mit à dormir plus longtemps la nuit et chaque petit prolongement de nuit était étroitement proportionnel à mon degré de bonheur.
Aujourd'hui je dors et mieux encore j'arrive à faire des siestes le jour, probablement parce que je n'ai pas la pression de me dire que JE DOIS absolument dormir. Et je ne me sens pas du tout coupable de ce délicieux plaisir. Je reprends les centaines d'heures que j'ai manqué dans les derniers temps et qui m'ont rendue si vulnérable. Et c'est toute ma perception de ma vie qui en est aussi modifiée. Je ne vois plus ma vie toute noire comme avant, mais j'aime sincèrement ma vie avec ses imperfections.
Le sommeil est aussi précieux que l'air, l'eau et la nourriture dans ma vie. Aujourd'hui je le sais et je vais toujours me méfier de ce monstre qui me guète chaque jour...
Aujourd'hui je dors environ huit heures par nuit, à mon grand soulagement. Le manque de sommeil a été une véritable torture pour moi dans les dernières années, une torture mentale mais surtout émotionnelle. Puisque je mettais des heures à me rendormir suite aux boires la nuit, mais surtout parce que j'étais incapable de reprendre ces heures de sommeil le jour dûe à mon horloge biologique extrêmement puissante, je me suis transformée à plusieurs reprises en un véritable personnage déraisonnable, en ange déchu.
Le manque de sommeil m'a rendue dépressive, hyperémotive, irritable, triste, insupportable. Cette période qui devait être un total bonheur s'est transformée en un véritable cauchemar. J'ai eu de sombres idées ; j'ai regretté mes enfants, j'ai voulu me séparer, j'ai même souhaité en finir avec la vie même si je savais au plus profond de moi que tout ça ne faisait aucun sens. Puis peu à peu mes enfants se sont mit à dormir plus longtemps la nuit et chaque petit prolongement de nuit était étroitement proportionnel à mon degré de bonheur.
Aujourd'hui je dors et mieux encore j'arrive à faire des siestes le jour, probablement parce que je n'ai pas la pression de me dire que JE DOIS absolument dormir. Et je ne me sens pas du tout coupable de ce délicieux plaisir. Je reprends les centaines d'heures que j'ai manqué dans les derniers temps et qui m'ont rendue si vulnérable. Et c'est toute ma perception de ma vie qui en est aussi modifiée. Je ne vois plus ma vie toute noire comme avant, mais j'aime sincèrement ma vie avec ses imperfections.
Le sommeil est aussi précieux que l'air, l'eau et la nourriture dans ma vie. Aujourd'hui je le sais et je vais toujours me méfier de ce monstre qui me guète chaque jour...
vendredi 8 juin 2012
Au-delà des lois
Le silence est pris entre quatre murs
La douleur danse avec la solitude
On m'a volé ton sourire, on m'a pris ton cur
Et tout notre avenir repose sous des fleurs
À chaque fois que je revois le Soleil
Dessiner sur les draps le reflet de nos corps
Je me noie, je me perds dans ce passé froissé
À nous chercher encore
Je t'aime bien au-delà des lois
De ce destin qui te retient
Sur un chemin trop loin du mien
Je t'aime encore plus fort que ça
À la vie, à la mort
Ce ne sont que des mots que j'ignore
Je n'ai rien changé de nos habitudes
Je reste dans le noir avec la certitude
De retrouver ce sourire qui calmait mes peurs
Mais tout se déchire, tout n'est que froideur
À chaque fois que se rendort le Soleil
Nos traces sur les draps s'en vont, s'évaporent
Et je sais que je dois oublier cette idée
De chercher ton corps
Je t'aime bien au-delà des lois
De ce destin qui te retient
Sur un chemin trop loin du mien
Je t'aime encore plus fort que ça
À la vie, à la mort
Ce ne sont que des mots que j'ignore
Je ne regarde plus le ciel
Je l'envie d'avoir pris ta main
Et toutes nos promesses d'éternel
Je ne regarde plus la mer
Je ne vis plus qu'entre deux mondes
À l'ombre de ton ombre
Je t'aime bien au-delà des lois
De ce destin qui ne comprend rien
Qui décide du mal et du bien
Je t'aime encore plus fort que ça
À la vie, à la mort
Ce ne sont que des mots que j'ignore
- Marc Dupré
La douleur danse avec la solitude
On m'a volé ton sourire, on m'a pris ton cur
Et tout notre avenir repose sous des fleurs
À chaque fois que je revois le Soleil
Dessiner sur les draps le reflet de nos corps
Je me noie, je me perds dans ce passé froissé
À nous chercher encore
Je t'aime bien au-delà des lois
De ce destin qui te retient
Sur un chemin trop loin du mien
Je t'aime encore plus fort que ça
À la vie, à la mort
Ce ne sont que des mots que j'ignore
Je n'ai rien changé de nos habitudes
Je reste dans le noir avec la certitude
De retrouver ce sourire qui calmait mes peurs
Mais tout se déchire, tout n'est que froideur
À chaque fois que se rendort le Soleil
Nos traces sur les draps s'en vont, s'évaporent
Et je sais que je dois oublier cette idée
De chercher ton corps
Je t'aime bien au-delà des lois
De ce destin qui te retient
Sur un chemin trop loin du mien
Je t'aime encore plus fort que ça
À la vie, à la mort
Ce ne sont que des mots que j'ignore
Je ne regarde plus le ciel
Je l'envie d'avoir pris ta main
Et toutes nos promesses d'éternel
Je ne regarde plus la mer
Je ne vis plus qu'entre deux mondes
À l'ombre de ton ombre
Je t'aime bien au-delà des lois
De ce destin qui ne comprend rien
Qui décide du mal et du bien
Je t'aime encore plus fort que ça
À la vie, à la mort
Ce ne sont que des mots que j'ignore
- Marc Dupré
Ma vie après la tempête
J'aime ma vie. Je peux affirmer ces mots sans aucune hésitation depuis peu. Les choses se placent pour moi. Ma vie a frôlée le véritable enfer dans les derniers mois. La venue d'un deuxième bébé fut pénible dans toutes les sphères de ma vie. Mes enfants qui ont été une véritable charge sont devenus de petits êtres devant lesquels je ne cesse de m'émerveiller. La lourde charge est devenue bonheur.
La poursuite du bonheur par les humains peut être une véritable lutte quotidienne, et pour certains comme moi, être un tangible projet de vie. Je n'ai pas le bonheur facile. Mais aujourd'hui en ces instants mêmes, je peux dire que je suis heureuse. J'apprécie les moments privilégiers et de qualité avec mon garçon que m'offre le système d'assurance parental québécois. Je savoure les siestes d'après-midi avec mon chien quand mon fils dort, ironiquement je n'étais pas capable de dormir le jour quand il ne faisait pas ses nuits.... J'aime cuisiner ce que mes enfants mangent, j'ai l'impression de contrôler leur santé en sachant ce qu'il y a dans leur assiette et ainsi leur donner ce qu'il y a de mieux pour eux.... et agrémenté d'un ou deux verres de vin, c'est le bonheur je vous le dis ! J'adore écouter Passe-Partout collée sur ma fille le soir et sentir l'odeur de ses cheveux propres et la chaleur de ses petites mains sur mes jambes, j'aime que ce soit elle qui vienne nous réveiller le matin. J'aime voir mes enfants grandir. Je ne pourrais pas me passer des bons soupers du samedi soir tranquille à la maison quand les enfants sont couchés, ni de la soirée qui s'en suit où mon chum et moi on prend un verre, on sort la guitare et nos discussions profondes d'adultes, ça nous permet de nous retrouver après une longue semaine l'un sans l'autre.
J'apprends à aimer ma vie, qui devient de plus en plus ce que je m'étais imaginé comme étant une belle vie adulte dans ma tête de petite fille. La famille c'est ce qui a de plus important et de plus valorisant dans la vie. La famille et l'amour sont les choses qui ont le plus de valeur et qui méritent le plus qu'on s'investissent sur cette terre bizarre. Ma vie elle n'est pas parfaite, mais je l'apprivoise et je l'aime plus qu'avant.
J'aime ma vie après la tempête.
mercredi 6 juin 2012
La poursuite d'un rêve
Mes -très- proches savent que je suis une extrémiste. Avec moi c'est tout ou rien. Noir ou blanc. Je n'ai pas de demie-mesure dans rien moi. J'aime ou je n'aime pas, je m'investie à fond ou je ne m'investie pas. En amour, dans mon travail, dans ce j'aime en général.
Je caresse le rêve d'un jour posséder ma propre entreprise. J'aime l'idée de travailler pour moi. Je n'ai pas peur du travail et je suis extrêmement productive dans tout ce que je fais. Je suis une fille organisée, travaillante et comme mon père, je suis une gestionnaire dans l'âme. Vous devriez me voir gérer ma maison.... J'ai fais l'erreur de choisir un domaine d'études qui ne convenait pas aux débouchés du marché et c'est un des plus grands regrets que j'ai de ma vie. Mais il est trop tard maintenant et je dois vivre avec mes erreurs du passé. Je ne savais pas.
Un jour je travaillerai pour moi. Et mon rêve le plus cher est d'en faire une entreprise familiale. Je suis en attente d'une occasion d'affaires en or qui ne me fera pas crouler sous des dettes irrécupérables un jour pour ensuite en venir à la conclusion que ma seule issue soit la mort. J'attends comme un renard, je sais qu'un jour la vie m'apportera exactement le commerce dont j'ai besoin. Je laisse vieillir un peu mes enfants en attendant ce qui pourrait être une vie vraiment très exigeante, j'en suis tout à fait consciente. Mais cette vie je la veux, je suis faite pour, j'ai la fibre pour. J'aime travailler.
Un jour je ferai ce dont j'aspire le plus dans ma vie et je ferai aussi beaucoup d'argent. On vit pour la poursuite de nos rêves, non ?
mardi 5 juin 2012
Le vide intérieur
Trop peu de gens savent que les années un à cinq d'un enfant sont extrêmement déterminantes sur le comportement qu'il aura plus tard en tant qu'adolescent et en tant qu'adulte. C'est dans la petite enfance qu'on acquiert notre amour-propre et notre confiance en soi, deux éléments essentiels à la réussite d'une vie adulte.
Je suis une louve. Mes enfants sont la prunelle de mes yeux. Je surveille leur croissance, leur alimentation, leur bien-être, leur hygiène, leur développement moteur, psychologique et global. Je veux qu'ils aient une belle enfance, une enfance heureuse. Je ne suis pas une mère parfaite, loin de là, mais je considère que j'ai un bagage de connaissances et d'expérience assez intéressant pour leur donner une base relativement solide dans la vie. Même si moi cette base-là je ne l'ai eu qu'à moitié.
Je réalise de plus en plus avec le temps que je suis une louve. Le moindrement qu'on brusque mes enfants, j'ai de vives réactions protectrices qui peuvent même aller chercher une certaine agressivité en moi. On ne touche pas à mes louveteaux. Il sont ce que j'ai de plus précieux, ils sont un grand investissement émotionnel pour moi. Un investissement qui m'a coûté cher mais qui en valait la peine.
J'aime mes enfants. J'aime les avoir vu grandir, évoluer, se déployer. Et même s'ils sont encore très jeunes, je me suis assez émerveillée devant ce que j'ai vu pour savoir qu'il n'y a rien au monde qui soit meilleur qu'eux pour moi. J'ai vécu trente années sans eux, j'ai parcouru des miles à différents endroits sur cette planète pour aller voir s'il y avait en quelque part une place meilleure pour moi, j'ai exploré de manière très passionnée tout ce que ce monde peut nous offrir d'amusant, de divertissant, d'étourdissant. J'ai cherché l'amour auprès des hommes. J'ai cherché Dieu. Mais rien, rien dans ce monde n'a jamais comblé ce vide que j'ai toujours eu au fond de moi. Son vide on le traîne partout, entouré de tout le matériel possible ou même dans les endroits les plus magnifiques sur la terre. Tout est éphémère, vide sous le soleil.
Ce vide en toute réserve, je crois que chaque personne le possède en-dedans mais que peu osent l'avouer. Ce vide qu'il y a en moi, il est en grande partie comblé par la chair de ma chair. Et même si je sais que les enfants ne nous sont que prêtés et que ma responsabilité envers eux est une charge à vie, j'accepte volontiers cette charge.
Il n'y a qu'eux qui me rendent vraiment heureuse dans la vie. Je suis leur louve.
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