À quelle heure le voisin parfait passe-t-il la tondeuse ? Parce que entre les tout le monde dort, bébé fait la sieste, les diners ou soupers où le voisin a de la visite ou bien mange dehors et ses contraintes à soi, il ne reste plus grand moments il me semble ?? À chaque fois c'est la même renguaine : je me sens coupable de tondre mon gazon. J'ai peur qu'un voisin me déteste passagèrement, parce que «ce n'est pas le bon moment». Suis-je seule à me cacher la face et à me faire minuscule dans mes bobettes tout le long de la coupe de ma pelouse ? Parce que selon les conversations de soupers de famille et d'amis, y'a toujours un maudit voisin qui tond sa verdure au moment qui te fasse chier. Non mais on peut-tu tondre notre pelouse en paix ? Il devrait y avoir un manuel d'instruction des heures idéales pour accomplir cette tâche qui vienne avec la machine parce que moi je ne sais plus quand le faire.
Dans un tout autre ordre d'idées, ça va faire les ventes de garage de cochonneries, non mais y'a une limite à vouloir vendre ses merdes !! Je me cherche des vêtements usagés pour ma petite. Bien souvent, ces vêtements sont si peu portés longtemps qu'ils sont encore presque neufs quand ils ne font plus à nos enfants. Et à une fraction du prix, je trouve que c'est une option intéressante. Mais quand t'es obligé d'acheter le lot complet et qu'il y a soixante-dix pourcent de merde dedans, on va laisser faire !! Sacrez-les donc aux vidanges ou donnez-les aux friperies calvaire ! Et ça ce n'est rien comparativement aux ventes de saletés des années cinquante ; lampes, pneus usés à la corde, bolts rouillées, couvertures trouées, balançoire -dangereuse- pour enfants, vaisselle dépareillée et je vous épargne le reste... Mais y'a vraiment du monde qui veulent faire de l'argent avec leur pacotilles insignifiantes et crasseuses ? Donnez ce qui a un peu d'allure à vos proches et sacrez-moi le reste dans le container noir, vous savez celui qui s'en va au dépotoir ? Je trouve ça drôle les gens qui veulent de l'argent contre leurs inutilités vieilles et sales.
M'enfin, cest mon avis... j'avais une crotte à partager.
samedi 18 septembre 2010
dimanche 12 septembre 2010
Charlie, ma richesse
Je suis complètement amoureuse de ma fille. Depuis qu'elle a six mois, mon amour pour elle ne fait que grandir exponentiellement chaque jour. Pas que je ne l'aimais pas avant le fameux six mois, bien au contraire, mais c'est que j'ai trouvé l'investissement lourd de zéro à six. Lourd de manque de sommeil, de perte de liberté, de restrictions, de maladresses, d'adaptation.
De six à neuf, mon coeur s'est complètement emballé pour elle. De ses petits rires en éclats à propos de tout et de rien, aux «mamamaman» qui sortent de sa mini-bouche, à sa petite indépendance, en passant par ses petites aversions pour certains aliments, ses courses contre Enzo -mon chien- avec sa marchette, son petit visage tout mouillé en sortant du bain, sa petite bouche pas de dents, ses mimiques, ses petits yeux bruns foncés réplique parfaite de son papa, ses petits chandails à capuchon, son caractère déjà fort, ses jouets préférés, bref toutes de petites choses dont on se fout éperduement à propos des bébés des autres, mais qui deviennent pour nous de véritables sujets à l'émerveillement lorsqu'il s'agit de notre progéniture à nous.
J'aime voir ma fille s'éveiller, découvrir, grandir, faire de nouvelles choses. Je deviens complètement gaga lorsqu'elle fait quelque chose qu'elle ne faisait pas hier ; tirer sur le linge à vaisselle sur la porte du four pour le faire tomber, essayer d'ouvrir le bol de toilette, porter les aliments parfaitement à sa bouche avec ses petits doigts, tendre les bras pour qu'on la prenne. Ça me fait tout drôle lorsque quelqu'un la prend et que c'est vers moi qu'elle tend ensuite les bras pour être prise afin de se faire rassurer. C'est moi maintenant la maman, la personne de confiance pour l'enfant. Un peu kétaine vous me direz, mais il faut le vivre pour le comprendre. C'est tout simplement rafraîchissant, valorisant, attendrissant.
Je veux ce qu'il y a de mieux pour elle, peu importe ce qu'il m'en coûtera. C'est tout. Elle est ce que j'ai de plus précieux au monde. Mon trésor. Ma richesse.
Elle s'appelle Charlie.
De six à neuf, mon coeur s'est complètement emballé pour elle. De ses petits rires en éclats à propos de tout et de rien, aux «mamamaman» qui sortent de sa mini-bouche, à sa petite indépendance, en passant par ses petites aversions pour certains aliments, ses courses contre Enzo -mon chien- avec sa marchette, son petit visage tout mouillé en sortant du bain, sa petite bouche pas de dents, ses mimiques, ses petits yeux bruns foncés réplique parfaite de son papa, ses petits chandails à capuchon, son caractère déjà fort, ses jouets préférés, bref toutes de petites choses dont on se fout éperduement à propos des bébés des autres, mais qui deviennent pour nous de véritables sujets à l'émerveillement lorsqu'il s'agit de notre progéniture à nous.
J'aime voir ma fille s'éveiller, découvrir, grandir, faire de nouvelles choses. Je deviens complètement gaga lorsqu'elle fait quelque chose qu'elle ne faisait pas hier ; tirer sur le linge à vaisselle sur la porte du four pour le faire tomber, essayer d'ouvrir le bol de toilette, porter les aliments parfaitement à sa bouche avec ses petits doigts, tendre les bras pour qu'on la prenne. Ça me fait tout drôle lorsque quelqu'un la prend et que c'est vers moi qu'elle tend ensuite les bras pour être prise afin de se faire rassurer. C'est moi maintenant la maman, la personne de confiance pour l'enfant. Un peu kétaine vous me direz, mais il faut le vivre pour le comprendre. C'est tout simplement rafraîchissant, valorisant, attendrissant.
Je veux ce qu'il y a de mieux pour elle, peu importe ce qu'il m'en coûtera. C'est tout. Elle est ce que j'ai de plus précieux au monde. Mon trésor. Ma richesse.
Elle s'appelle Charlie.
mercredi 8 septembre 2010
Le sel
Je suis une fervente amateure de sel. J'aime le sel. J'en mets trop, partout, là où personne n'en met. J'en ajoute à mon assiette avant même d'y avoir goûtée, parce que c'est certain qu'il en manque. Non mais ne me parlez pas d'une assiette sans chlorure de sodium, je la rejette illico. Je suis loin d'être amante du sucre, je me moque complètement du dessert en fin de repas, il apporte une énorme quantité de calories totalement superflues qui ne valent pas le plaisir promit proportionnellement.
Les effets néfastes du sel sont bien connus. Ce tueur silencieux est sournois et dévastateur, et coûte 3 milliards de dollars en soins de santé aux contribuables Canadiens chaque année.
On appelle «fleur de sel» la fine couche de cristaux blancs qui se forme à la surface des marais salants, en général par l'action évaporatrice du vent. Le meilleur qui soit, la crème du sel.
Dès notre plus tendre enfance, on nous entraîne à aimer ce délicieux rehausseur-tueur dans tous les aliments transformés disponibles sur le marché, puisque les adultes n'ont pas le temps de cuisiner pour leurs enfants. On veut séduire l'adulte, qui lui-même a été conditionné à en aimer le goût depuis qu'il est petit, et du coup on rend victime l'enfant, qui insidieusement s'en accoutume. On met par surcroît LA SALIÈRE sur LA TABLE, afin de NORMALISER cet ingrédient non nécessaire. Le petit enfant voit son parent secouer le fascinant petit flacon de cristaux blanc, l'imite -parce que oui, on ajoute le sel lorsqu'on est enfant par pur besoin de reproduire ce que font les grands-, et fini par se dire que tout manque de saveur sans la damnée salière, devenu adulte.
Je ne pourrais pas vivre sans sel et j'en suis prisonnière. Je ne comprends pas que la société ait décriminalisé ce minéral déloyal, en l'offrant en bar ouvert sur toutes les tables de façon systématique et banale.
Je vais mourir du sel, c'est écrit dans le ciel.
Les effets néfastes du sel sont bien connus. Ce tueur silencieux est sournois et dévastateur, et coûte 3 milliards de dollars en soins de santé aux contribuables Canadiens chaque année.
On appelle «fleur de sel» la fine couche de cristaux blancs qui se forme à la surface des marais salants, en général par l'action évaporatrice du vent. Le meilleur qui soit, la crème du sel.
Dès notre plus tendre enfance, on nous entraîne à aimer ce délicieux rehausseur-tueur dans tous les aliments transformés disponibles sur le marché, puisque les adultes n'ont pas le temps de cuisiner pour leurs enfants. On veut séduire l'adulte, qui lui-même a été conditionné à en aimer le goût depuis qu'il est petit, et du coup on rend victime l'enfant, qui insidieusement s'en accoutume. On met par surcroît LA SALIÈRE sur LA TABLE, afin de NORMALISER cet ingrédient non nécessaire. Le petit enfant voit son parent secouer le fascinant petit flacon de cristaux blanc, l'imite -parce que oui, on ajoute le sel lorsqu'on est enfant par pur besoin de reproduire ce que font les grands-, et fini par se dire que tout manque de saveur sans la damnée salière, devenu adulte.
Je ne pourrais pas vivre sans sel et j'en suis prisonnière. Je ne comprends pas que la société ait décriminalisé ce minéral déloyal, en l'offrant en bar ouvert sur toutes les tables de façon systématique et banale.
Je vais mourir du sel, c'est écrit dans le ciel.
vendredi 3 septembre 2010
Innocente ou coupable ?
Toi. Toi que je ne connaîtrai jamais. Toi que j'ai porté et mis au monde trop précocement. Toi qui était tout à fait normal. Toi qui m'a été volé par la nature. Toi à qui on a arraché la vie. Une vie que tu ne connaîtras pas. Un papa que tu n'auras pas non plus eu la chance d'admirer, de lui appartenir. Toi, l'enfant que je n'aurai pas, l'adulte que je ne discernerai jamais.
Mon système immunitaire ne t'a pas sauvé. Il m'a sauvé de bien des problèmes, mais toi il t'a oublié.
Hasard exceptionnel ? L'air que j'ai côtoyée ? L'eau dans laquelle je me suis baignée ? La nourriture que j'ai mangé dans un restaurant X ? Le poil de mon chien errant dans ma maison ? La crème avec laquelle on me promettait le soulagement d'une démangeaison ? Le savon de ma lessive ?
Une mauvaise manipulation de ma part ? Moi qui a travaillé en relation très étroite avec les microorganismes, moi qui en connaissait le pouvoir destructeur, moi qui avait pour emploi de veiller à ce que les employés travaillent de manière très sécuritaire, très hygiénique, afin de peut-être sauver la vie des gens qui consommeraient de notre production. Et toi, tu étais en moi et je n'ai pas su te retenir. Elles ont eu raison. Raison de moi. Raison de nous.
Je ne saurai jamais. Tout ce qu'il me reste de toi ; quelques photos, des souvenirs à la fois merveilleux et déchirants, des regrets. Ne pas savoir ce qui s'est réellement passé. Ne plus jamais pouvoir te regarder, t'aimer pour ce que tu aurais été. Toi que je n'ai pas connu. Toi que je ne connaîtrai pas. Toi, que tout le monde a mis au rancart.
Mon plus grand mal ? Ton absence, toi mon petit garçon. Mon second plus grand mal ? Ne pas savoir si je suis innocente ou coupable.
Mon système immunitaire ne t'a pas sauvé. Il m'a sauvé de bien des problèmes, mais toi il t'a oublié.
Hasard exceptionnel ? L'air que j'ai côtoyée ? L'eau dans laquelle je me suis baignée ? La nourriture que j'ai mangé dans un restaurant X ? Le poil de mon chien errant dans ma maison ? La crème avec laquelle on me promettait le soulagement d'une démangeaison ? Le savon de ma lessive ?
Une mauvaise manipulation de ma part ? Moi qui a travaillé en relation très étroite avec les microorganismes, moi qui en connaissait le pouvoir destructeur, moi qui avait pour emploi de veiller à ce que les employés travaillent de manière très sécuritaire, très hygiénique, afin de peut-être sauver la vie des gens qui consommeraient de notre production. Et toi, tu étais en moi et je n'ai pas su te retenir. Elles ont eu raison. Raison de moi. Raison de nous.
Je ne saurai jamais. Tout ce qu'il me reste de toi ; quelques photos, des souvenirs à la fois merveilleux et déchirants, des regrets. Ne pas savoir ce qui s'est réellement passé. Ne plus jamais pouvoir te regarder, t'aimer pour ce que tu aurais été. Toi que je n'ai pas connu. Toi que je ne connaîtrai pas. Toi, que tout le monde a mis au rancart.
Mon plus grand mal ? Ton absence, toi mon petit garçon. Mon second plus grand mal ? Ne pas savoir si je suis innocente ou coupable.
jeudi 2 septembre 2010
Grands bonheurs d'occasion
La vie est un éternel recommencement. Dormir, remplir le frigo, laver les vêtements, dépousiérrer le plancher, brosser ses dents, payer ses comptes. Non mais est-ce moi ou bien on ne fini jamais de finir avec les responsabilités ? Huit heures de travail par jour, cinq jour sur sept, pour être en paix avec nos fournisseurs d'hypothèque, d'électricité et d'internet, pour pouvoir troquer quelques billets contre de la nourriture, pour pouvoir s'offrir un peu de bon temps. Parce que nos moments de bonheur, vous admettrez qu'on les paient très chers !
Je ne parle pas des petits bonheurs du quotidien ici : comme rire d'une bonne blague faite par un collègue, manger un yogourt à dix pourcent de matières grasses, écouter la télé collé sur son amoureux -si la température le permet!-, entendre le rire de son enfant ou boire une bonne bière le vendredi. Non je parle de vrais moments qui nous font nous dire : «Wow, c'est pour ça que je me lève chaque matin pour aller travailler, que je cours partout pour que personne ne manque de rien dans ma maison, et que malgré les épreuves j'ai envie de continuer à faire tout ce que je dois faire».
Non je parle ici d'un week-end dans une auberge avec son amoureux, d'un repas à deux cent dollars dans un resto qu'on convoite depuis longtemps, d'une demie-journée dans une maison de soins de santé, d'un voyage d'une semaine en Jamaïque, de l'accouchement de son bébé au terme d'un neuf mois parfois difficile, de l'achat de la voiture de ses rêves, d'un deux semaines de vacances en juillet tant attendu, d'une petite virée magasinage à New-York entre copines. Vous voyez ? Ce genre de trucs qui vous transportent et où vous vous sentez pleinement heureux. Le genre de trucs qu'on ne peut pas s'offrir très souvent, par manque de temps ou d'argent.
Vous me direz que c'est justement parce qu'on n'y a pas accès comme dans un all-you-can-eat, qu'on les apprécie autant. Vous avez raison. Absolument. Reste qu'une fréquence un petit peu plus majorée ne serait pas exagérée, non ? Parce que si je me fie à mon entourage, on est pas mal tous dans le même bateau !
Mon petit bonheur malgré tout il me plaît. J'ai la chance de vivre avec un homme qui me fait rire quotidiennement, d'avoir une belle maison, de ne pas être stérile et d'avoir mis au monde la plus belle petite fille de la terre, d'avoir un emploi stimulant, d'avoir un certain pouvoir d'achat, de ne pas être trop laide non plus. J'aimerais en avoir plus, parfois. Puis lorsque je me compare, je me trouve bien.
Je suis une fille moyenne, sur plusieurs plans. Je n'ai pas le sex appeal de Paris Hilton, mais je n'ai pas sa tête qui me semble assez vide non plus. Je n'ai pas la popularité qu'a eu Michael Jackson, mais j'ai la chance de vivre incognito sans être obligée de louer un supermarché la nuit et d'y payer des acteurs qui m'ignoreront, juste pour savoir que ce que c'est que de faire son épicerie dans le pur anonymat. Je n'ai pas le talent exceptionnel de Tiger Wood, mais je ne verrai jamais toute ma plus secrète vie privée étalée au grand jour dans tous les journaux du monde si jamais je fais un pas dans la mauvaise direction un jour.
Je suis une fille ordinaire qui ne peut pas se payer le luxe des grands bonheurs aussi souvent qu'elle ne le souhaiterait.
Et après tout, ce n'est pas si mal.
Je ne parle pas des petits bonheurs du quotidien ici : comme rire d'une bonne blague faite par un collègue, manger un yogourt à dix pourcent de matières grasses, écouter la télé collé sur son amoureux -si la température le permet!-, entendre le rire de son enfant ou boire une bonne bière le vendredi. Non je parle de vrais moments qui nous font nous dire : «Wow, c'est pour ça que je me lève chaque matin pour aller travailler, que je cours partout pour que personne ne manque de rien dans ma maison, et que malgré les épreuves j'ai envie de continuer à faire tout ce que je dois faire».
Non je parle ici d'un week-end dans une auberge avec son amoureux, d'un repas à deux cent dollars dans un resto qu'on convoite depuis longtemps, d'une demie-journée dans une maison de soins de santé, d'un voyage d'une semaine en Jamaïque, de l'accouchement de son bébé au terme d'un neuf mois parfois difficile, de l'achat de la voiture de ses rêves, d'un deux semaines de vacances en juillet tant attendu, d'une petite virée magasinage à New-York entre copines. Vous voyez ? Ce genre de trucs qui vous transportent et où vous vous sentez pleinement heureux. Le genre de trucs qu'on ne peut pas s'offrir très souvent, par manque de temps ou d'argent.
Vous me direz que c'est justement parce qu'on n'y a pas accès comme dans un all-you-can-eat, qu'on les apprécie autant. Vous avez raison. Absolument. Reste qu'une fréquence un petit peu plus majorée ne serait pas exagérée, non ? Parce que si je me fie à mon entourage, on est pas mal tous dans le même bateau !
Mon petit bonheur malgré tout il me plaît. J'ai la chance de vivre avec un homme qui me fait rire quotidiennement, d'avoir une belle maison, de ne pas être stérile et d'avoir mis au monde la plus belle petite fille de la terre, d'avoir un emploi stimulant, d'avoir un certain pouvoir d'achat, de ne pas être trop laide non plus. J'aimerais en avoir plus, parfois. Puis lorsque je me compare, je me trouve bien.
Je suis une fille moyenne, sur plusieurs plans. Je n'ai pas le sex appeal de Paris Hilton, mais je n'ai pas sa tête qui me semble assez vide non plus. Je n'ai pas la popularité qu'a eu Michael Jackson, mais j'ai la chance de vivre incognito sans être obligée de louer un supermarché la nuit et d'y payer des acteurs qui m'ignoreront, juste pour savoir que ce que c'est que de faire son épicerie dans le pur anonymat. Je n'ai pas le talent exceptionnel de Tiger Wood, mais je ne verrai jamais toute ma plus secrète vie privée étalée au grand jour dans tous les journaux du monde si jamais je fais un pas dans la mauvaise direction un jour.
Je suis une fille ordinaire qui ne peut pas se payer le luxe des grands bonheurs aussi souvent qu'elle ne le souhaiterait.
Et après tout, ce n'est pas si mal.
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